Les habitants de la métropole de Montpellier sont invités à participer à une enquête en ligne visant à estimer l’impact de la présence des moustiques tigres dans leur quotidien. Ils peuvent également donner leur avis sur une méthode écologique expérimentée par des chercheurs pour lutter contre leur prolifération.
Les habitants des 31 communes de la métropole de Montpellier sont invités à répondre à un questionnaire en ligne sur l’impact des moustiques tigres sur leur vie quotidienne. Cette enquête d’opinion est menée par la ville et la métropole de Montpellier, avec des chercheurs de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et Altopicus, spécialisé dans la surveillance et la lutte contre ces insectes.
Les questions portent sur la présence des moustiques tigres dans les villes, sur la fréquence des piqûres en intérieur ou en extérieur, mais aussi sur les contraintes quotidiennes qu’ils engendrent (fermeture forcée des fenêtres, privation de sortie, choix d’activités, qualité du sommeil). Le questionnaire est ouvert jusqu’au 25 février 2023.
L’enquête en ligne porte également sur les moyens de protection utilisés par les habitants de la métropole de Montpellier contre les moustiques tigres, tels que les répulsifs, les moustiquaires, les insecticides, les raquettes électriques, les pièges ou encore les méthodes d’élimination des lieux de ponte (eaux stagnantes, etc.), ainsi que leur coût moyen annuel.
Les collectivités et les chercheurs en profitent également pour présenter une nouvelle méthode écologique permettant de lutter contre la prolifération de ces insectes : la technique de l’insecte stérile. L’objectif est de freiner progressivement la reproduction de cette espèce de moustiques en relâchant des mâles préalablement stérilisés. Une alternative aux pesticides qui aurait déjà prouvé son efficacité sur le long terme en Espagne, en Italie ou encore à la Réunion. Les participants peuvent ensuite donner leur avis sur cette méthode. Et notamment dire si cela les dérangerait qu’une partie de leurs impôts serve à la mettre en place, ou s’ils seraient prêts à y participer financièrement.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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