Le président du club de Montpellier, Laurent Nicollin, s’est dit prêt à abandonner le projet de stade Louis-Nicollin s’il n’obtient pas le permis de construire d’ici à la fin de l’année.
Le président du club de Montpellier, Laurent Nicollin, a exprimé sa lassitude et son agacement face aux difficultés rencontrées face aux obstacles qui entravent la construction du futur stade Louis-Nicollin, du nom de son père disparu en 2017. Il doit remplacer l’actuel stade de la Mosson, qui a aussi besoin de travaux, mais il n’en finit pas de rencontrer des embûches. Le dirigeant est disposé à tout arrêter si le permis de construire n’arrive pas avant la fin de l’année.
« J’ai jusqu’à décembre ou janvier pour déposer mon permis sinon j’arrêterai le projet du stade », a-t-il lancé lors de la conférence de presse de reprise du club lundi 3 juillet. « À force de repousser, le stade va sortir en 2040, je serai cané (sic). J’aimerais le sortir en 2026, 2027 comme c’était prévu, c’est juste une question de temps. »
Le stade Louis-Nicollin, d’une capacité de 25 000 places, est prévu à Pérols, dans la métropole de Montpellier. Il doit coûter 200 millions d’euros, financés en grande partie par des fonds privés. Mais Laurent Nicollin a révélé une nouvelle difficulté.
« Il y a trois semaines, un mois, je vous aurais dit ‘tout est bon, tout avance bien, tout devrait être calé’. Mais depuis quelque temps, on a des difficultés avec l’un de nos partenaires », a expliqué le dirigeant. « Pour l’instant, je ne dis pas que le projet est au point mort, mais pas loin. On attend des retours de la Banque des territoires qui, pour l’instant, réduit drastiquement ce qu’elle devait nous donner. »
Pour sortir de l’impasse, Laurent Nicollin a sollicité l’aide du président de la République, Emmanuel Macron, qui a affiché son soutien à l’Olympique de Marseille et à son projet de rénovation du stade Vélodrome. « Comme la Banque des territoires c’est l’Etat, j’espère qu’il donnera des consignes pour soutenir un petit club français, qui est à 100% français. Il n’en reste que quatre ou cinq donc ce serait bien qu’on ait un coup de main de la Présidence pour nous regarder d’un œil bienveillant », a-t-il plaidé.
Sinon, il faudra se contenter de la Mosson encore longtemps.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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