Un mois après le début des démarches, la Métropole de Montpellier a fait un point sur l’état de la pelouse du GGL Stadium. Cette dernière, jugée impraticable par la Ligue nationale de rugby, a contraint à la délocalisation des derniers matchs du MHR.
« La pelouse du GGL est, en l’état, jugée impraticable. » C’est la raison pour laquelle la Ligue nationale de rugby (LNR) a refusé que le match opposant le Montpellier Hérault Rugby (MHR) au Rugby Club Toulonnais, prévue le samedi 15 février, s’y déroule. En apprenant cette décision, la Métropole de Montpellier a mis en œuvre des démarches afin de réparer le gazon du stade.
Deux mesures majeures ont été mises en place par la Métropole. La première est la mise en place d’une gazonnière pour replaquer les parties du terrain endommagées et la seconde, un processus de luminothérapie qui a commencé le 13 janvier.
Après vérification d’experts, « la greffe prend et la repousse évolue dans le bon sens », selon la collectivité. Mais ce sont les conditions météo de ces prochains jours qui détermineront si le GGL Stadium est opérationnel à court terme. Les précipitations des dernières semaines avaient déjà fatigué la pelouse et empêché un niveau d’enracinement suffisant pour la rencontre MHR – Toulon du 15 février. Si la greffe ne prend pas, la Métropole a déjà bloqué « une enveloppe de 500 000 euros pour envisager une solution de remise plus pérenne. »
En attendant, le match contre le Castres Olympique le 1ᵉʳ mars a déjà été délocalisé au stade Raoul Barrière de Béziers. La prochaine rencontre programmée au GGL Stadium opposera Montpellier au Stade Français le 29 mars. Reste à savoir si elle pourra y avoir lieu…
Romain Deniaud
Journal Toulousain
Anciennement journal hebdomadaire de solutions, le Journal Toulousain est passé 100% digital en janvier 2020.
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