Alors que la potabilité de l’eau inquiète depuis un article du Canard Enchaîné, la Métropole de Montpellier tient à rassurer sa population. La source du Lez serait suffisamment éloignée des secteurs industriels.
La qualité de l’eau potable distribuée en Occitanie est au cœur d’une polémique depuis la publication par le Canard Enchaîné d’un courrier interne à l’Agence régionale de santé (ARS) Occitanie. Dans celui-ci, son directeur, Didier Jaffre, alerte sur la présence de substances per et polyfluoroalkylées (PFAS) dans l’eau du territoire. Ces composés chimiques, utilisés dans de nombreux produits industriels et domestiques, sont surnommés les “polluants éternels” car ils sont très persistants dans l’environnement.
Face à cette situation, la métropole de Montpellier a tenu à rassurer les usagers de l’eau potable en affirmant que la source du Lez, qui alimente 14 communes du territoire, ne présente pas de pollution aux PFAS. L’eau captée dans cette source souterraine située entre Saint-Clément-de-Rivière et les Matelles présente une bonne qualité chimique et bactériologique, et ne contient pas de traces de ces substances perfluorées, selon la collectivité. Avant de préciser que « grâce à sa situation géographique, elle ne présente pas de contamination chronique aux pesticides, ni aux PFAS ».
« S’il est utile d’alerter les citoyens sur l’existence de substances polluantes dans l’eau, la question de la qualité de l’eau est une problématique locale et sa généralisation n’est pas pertinente. (…) A Montpellier, l’eau qui provient de la source du Lez ne présente pas de pollution à ces substances », assure la Métropole dans un communiqué.
La Métropole de Montpellier s’appuie sur les résultats d’analyses réalisées par la Régie des eaux, qui assure la production et la distribution de l’eau potable sur le territoire. Elle effectue plus de 2 000 analyses par an pour contrôler la potabilité de l’eau, des analyses réglementaires dans des laboratoires auxquelles s’ajoutent des analyses de terrain réalisées en autocontrôle.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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