Paul Mirabel pourrait remporter un trophée de renom, ce lundi 28 avril, lors de la 36e Nuit des Molières qui récompensent les meilleurs spectacles et interprètes de l’année au théâtre.
Qui succèdera à Sophia Aram ? Réponse ce lundi 28 avril, pour le compte de la 36e Nuit des Molières aux Folies Bergères animée pour la deuxième année consécutive par l’humoriste Caroline Vignaux. Parmi les catégories, il y aura bien entendu le Molière de l’Humour. Et l’humoriste Paul Mirabel est en lice pour se voir attribuer cette récompense pour son spectacle “Par Amour”.
À seulement 28 ans, Paul Mirabel s’est imposé comme l’une des figures montantes du stand-up français, enchaînant les salles combles et les festivals à succès. Sa tournée, entamée en 2022, a rassemblé des milliers de spectateurs séduits par son style unique mélangeant flegme et humour décalé. Cependant, le natif de Montpellier aura tout de même de la concurrence.
Paul Mirabel, qui pourrait remporter son premier Molière de l’Humour, fera effectivement face à d’autres grands noms de la scène comique française. Bérengère Krief (“Sexe”), Nora Hamzawi (“Nora Hamzawi”) et Waly Dia (“Une heure à tuer”) sont également dans la course.
La première, humoriste engagée et comédienne reconnue, a su marquer les esprits avec un spectacle audacieux et intime. De son côté, Nora Hamzawi continue de séduire avec son humour incisif et ses chroniques empreintes d’autodérision. De son côté, Waly Dia, ancien du Jamel Comedy Club, propose un regard acerbe et drôle sur la société actuelle. Une forte concurrence donc pour le stand-upper de l’Hérault. Aura-t-il la chance de repartir avec le Molière de l’Humour ? Réponse dans la soirée.
Cette soirée sera par ailleurs marquée par la mobilisation du monde de la culture. La CGT appelle effectivement à se rassembler aux alentours du théâtre des Folies Bergères ce lundi soir pour « dénoncer les coupes budgétaires drastiques » dans le secteur. Le syndicat souhaite ainsi interpeller la ministre de la Culture, Rachida Dati, présente pour l’occasion. Ce contexte tendu risque de donner un ton particulier à la cérémonie, traditionnellement placée sous le signe de la fête et de la célébration du spectacle vivant.
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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