Pour lutter contre l’habitat indigne sur le marché de l’immobilier de la ville, Montauban augmente le nombre de rues de la commune concernées par le “Permis de louer”. Ce dispositif prendra désormais en compte presque 8 000 logements.
Plus de quatre millions de personnes sont non ou mal-logées en France en 2022, selon la fondation Abbé Pierre. Face à cela, le Grand Montauban a mis au point son “Permis de louer” en 2017. L’objectif de celui-ci : contrôler au mieux la qualité des logements en location.
Il subordonne « tout contrat locatif à une déclaration ou à une autorisation préalable » et impose certaines conditions aux propriétaires. La Ville veille ainsi à ce qu’ils proposent des logements qui ne présentent « pas de risque pour la santé ou la sécurité du futur locataire. » Le 18 avril, le Conseil municipal a décidé d’élargir cette restriction.
En effet, cette mesure concernait 6 482 habitations jusqu’alors, selon la Mairie de Montauban. D’ici le 1er novembre prochain, 1 424 logements supplémentaires seront pris en compte, via l’intégration de 23 rues et places. En clair, le “Permis de louer” sera désormais obligatoire pour soumettre environ 8 000 logements montalbanais à la location. Voici les nouveaux lieux de passage concernés à partir du 1er novembre :
Rue des Doreurs, Voie Jules Ladoumègue, Impasse Bardin, Rue Calvet, Rue Lakanal, Rue Monge, Rue Henri Marre, Rue Couderc, Rue du Fort, Rue Emile Pouvillon, Place Charles Capéran, Place Prax Paris, Rue Dominique Ingres, Rue Léon Cladel, Rue du Chateauvieux, Rue de la Fraternité, Impasse Baillères, Rue Bèche, Rue de l’Etoile, Avenue du 11ème Régiment d’Infanterie, Rue du Maréchal Galliéni, Impasse Marcel Aymé, Place de la Libération.
Mis en place depuis 2017, le “Permis de louer” a depuis fait ses preuves, selon la Ville de Montauban. En tout, « 3 560 demandes d’autorisation préalable de mise en location ont été déposées » sur les six dernières années. Pour information, 79 des 980 demandes d’autorisation de mise en location déposées ont essuyé un refus en 2022.
Erwan Harzic
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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