Ce mardi 17 mai, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), a confirmé la contamination à l’influenza aviaire d’un vautour retrouvé mort dans la commune de Veyreau, dans l’Aveyron. Les préfets de la Lozère et de l’Aveyron mettent en place une Zone de contrôle temporaire dans leur département respectif pour limiter la propagation de l’Influenza aviaire.
Ce mardi 17 mai, un vautour a été retrouvé mort dans un nid dans la commune de Veyreau, dans l’Aveyron, frontalière du département de la Lozère. Les laboratoires de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), ont effectué des analyses sur l’animal. Les résultats confirment sa contamination à l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP), de sous-type H5N1.
Face à ce nouveau cas d’Influenza aviaire, les préfets de l’Aveyron et de la Lozère ont mis en place une zone de contrôle temporaire dans laquelle, pendant 21 jours, des mesures strictes de sécurité devront être respectées pour protéger les élevages alentour. Celles-ci s’appliqueront dans toutes les communes, dans un rayon de 5 kilomètres autour du lieu de découverte du vautour. Cependant, les préfectures ont certifié que ces contraintes n’ont pas vocation à réguler les conditions de vie des vautours.
Le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation avait déjà placé la Lozère et l’Aveyron en niveau de risque modéré le 10 mai dernier. 14 000 volailles ont été abattues dans l’Aveyron, contre 16 millions en France, depuis le début de l’épizootie en novembre 2021.
Dans un même temps, le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation avait annoncé le début d’une expérimentation vaccinale sur les palmipèdes, conduite sous contrôle de vétérinaires, de l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse, de l’ANSES et des services de l’État. Elle doit permettre d’acquérir des données concernant deux vaccins. L’étude doit déterminer leur capacité à protéger les palmipèdes et à limiter la diffusion du virus.
Le ministère rappelle que la consommation de viande, plus généralement de tout produit alimentaire à base de volaille, ne présente aucun risque pour l’Homme.
Quentin Beilloin
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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