Une réunion a rassemblé une dizaine de commerçants du centre-ville de Saint-Girons et le maire de la commune ariégeoise Jean-Noël Vigneau ce mercredi 14 septembre pour échanger autour de l’insécurité dans la ville. La multiplication des incivilités, violences et incidents avait poussé l’un des restaurateurs à lancer, il y a quelques semaines, une pétition.
« Des discussions constructives ». Voilà comment Jean-Noël Vigneau, maire de Saint-Girons, qualifie les échanges qui ont eu lieu ce mercredi 14 septembre avec les commerçants du centre-ville, selon les informations rapportées par la Dépêche du Midi. Une réunion s’est déroulée en milieu de semaine entre des acteurs du cœur de ville, l’édile, la sous-préfète Catherine Lupion et le capitaine Sylvain Candaële, pour discuter de l’insécurité grandissante à Saint-Girons.
Une assemblée qui arrive à point nommé puisqu’il y a quelques semaines, afin de pousser les autorités à agir, un restaurateur de la rue Villefranche a lancé une pétition manuscrite auprès des commerçants voisins. Le document aurait rassemblé un millier de signatures. Saint-Girons comporte un peu plus de 6 300 habitants.
Dans un article publié au début du mois de septembre par le média local, nombre de commerçants de cette artère principale, et plus largement du centre-ville de Saint-Girons, évoquaient une insécurité grandissante. Les rodéos urbains, violences verbales, menaces, agressions, bagarres, actes de vandalisme et autres incivilités semblent s’être multipliés depuis plusieurs mois, voire depuis plusieurs années, à en croire les récits de témoins.
Lors de la réunion qui s’est déroulée mercredi, Jean-Noël Vigneau a soutenu que le nombre de caméras de vidéo-protection allait être doublé dans la ville, notamment dans la rue Villefranche qui n’est pour l’heure pas équipée, comme le soutient la Gazette ariégeoise. Les effectifs de la police municipale devraient également être renforcés. De plus, Catherine Lupion a rappelé l’arrivée il y a quelques mois du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) dans la ville, dont la présence devrait limiter les incivilités. Enfin, la sous-préfète a invité les commerçants et les riverains concernés à échanger à nouveau lors d’une prochaine réunion de travail qui devrait être organisée avant la fin de l’année. L’objectif étant de « répondre positivement aux Saint-Gironnais et faire de la ville une cité tranquille et sécurisée ».
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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