A Toulouse, le street-artiste James Colomina a installé clandestinement une statue d’enfant armé d’une mitraillette pour dénoncer l’horreur des guerres et leurs conséquences sur les enfants. L’occasion pour l’artiste toulousain de faire passer un message de paix.
L’art pour lutter contre la guerre. Après sa dernière installation à Barcelone et l’homme à la tête de pomme sur les allées Jean-Jaurès, le street-artiste James Colomina a installé une nouvelle sculpture rouge sang à Toulouse. Avec une statue percutante qui représente un enfant brandissant une mitraillette surmontée d’une fleur, le sculpteur toulousain souhaite rappeler aux passants que les civils, et notamment les enfants, sont les premières victimes des conflits armés. En Ukraine comme dans le reste du monde.
Cette création, intitulée « L’enfant à la rose », a pour objectif de diffuser un message de paix globale à travers l’art. « Cet enfant, caché sous sa capuche et derrière un masque, est pris en otage par les conflits. C’est la guerre en Ukraine qui m’a lancé sur cette œuvre-là. Mais j’ai cherché à donner un point de vue un peu plus général. Car à travers cette guerre, on découvre qu’il y a des conflits un peu partout : en Éthiopie, au Yémen, en Syrie, en Afghanistan… », explique James Colomina.
L’artiste a installé sa sculpture, « L’enfant à la rose », dans une niche vide au-dessus du cinéma Art et Essai American Cosmograph, situé rue Montardy à Toulouse. « C’est un lieu de culture. Je sais qu’il y a une certaine ouverture d’esprit ici », confie James Colomina.
Le street-artist toulousain n’en est pas à son coup d’essai, puisqu’il a déjà placé ces œuvres à Paris, Berlin ou encore en Suisse. Mais la Ville rose, dont il est originaire, reste son terrain de jeu de prédilection. James Colomina va continuer à faire passer ses messages et ses convictions à travers ces œuvres, prochainement à Paris et aux États-Unis. Toujours de la manière que le caractérise, là où il le souhaite, sans autorisations.
Elioth Salmon
Journal Toulousain
Anciennement journal hebdomadaire de solutions, le Journal Toulousain est passé 100% digital en janvier 2020.
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