Ce mardi 8 février, le préfet de la région Occitanie, Étienne Guyot a envoyé le plan de financement finalisé de la LGV Toulouse-Bordeaux aux 24 collectivités territoriales concernées. Celles-ci doivent le signer avant le 15 février.
Le plan de financement finalisé des Lignes à grande vitesse (LGV) Toulouse-Bordeaux et Bordeaux-Dax n’attend plus que la signature des 24 collectivités territoriales concernées. Ce mardi 8 février, Étienne Guyot, le préfet de la région Occitanie et coordinateur du Grand Projet du Sud-Ouest (GPSO), a envoyé la version définitive du plan de financement de ces deux infrastructures majeures aux présidents des collectivités locales impliquées. Ces derniers ont jusqu’au 15 février prochain pour signer ce document et permettre ainsi, dans le délai imparti par la loi LOM, la création de l’établissement public local qui portera ce projet. Cette démarche marquerait une avancée notable dans la concrétisation des deux LGV.
Afin de compléter la part de financement revenant aux collectivités locales (40 % du budget total), la région Nouvelle Aquitaine a consenti à un effort supplémentaire. En effet, trois collectivités ayant refusé de participer financièrement, la région Nouvelle-Aquitaine a voté, ce lundi 7 février, une avance de 225,6 millions d’euros et porté sa participation totale à 1,1 milliard d’euros. Cette rallonge intègre, pour 170 millions d’euros, une contribution indirecte du conseil départemental de la gironde.
« Pour faciliter cette avance, la part supplémentaire revenant aux collectivités locales de Nouvelle-Aquitaine, dégagée par les surplus de fiscalité, de fonds européens et de recettes de péage de la ligne, sera fléchée prioritairement en faveur de la Région Nouvelle-Aquitaine, et ce, suivant un engagement commun entre l’État et la Région Occitanie », précise la préfecture.
« Je remercie vivement chacune des collectivités qui s’engage ainsi en faveur de l’avenir grâce à ce projet de vie quotidienne, de développement et de désenclavement du Grand Sud-Ouest qui permettra des déplacements très rapides, sûrs et décarbonés au profit de tous nos concitoyens », s’est félicité, pour sa part, le préfet Étienne Guyot.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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