Ce lundi 7 octobre, les élus locaux ont fait le point sur l’avancée du projet de LGV entre Toulouse et Bordeaux. Les travaux vont d’ailleurs pouvoir commencer au Sud de l’agglomération bordelaise, puisque les aménagements ont obtenu l’avis favorable de la commission d’enquête sur l’autorisation environnementale. Par ailleurs, le projet de Ligne à Grande Vitesse s’est également vu accorder une contribution financière de 19,5 millions d’euros de l’Union européenne.
Le projet de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) entre Bordeaux et Toulouse, également appelé Ligne Nouvelle du Sud-Ouest (LNSO), progresse de manière significative. Ce lundi 7 octobre, plusieurs personnalités politiques et institutionnelles se sont réunies à Bordeaux pour faire le point sur l’avancée des travaux de cette infrastructure. Alors que des élus girondins réclament un référendum, le chantier suit son cours.
Carlo Secchi, représentant de la Commission européenne et coordonnateur du corridor de transport Atlantique, a ainsi confirmé que l’Union européenne apporterait un soutien financier de 19,5 millions d’euros en 2024 au projet. Il a alors souligné l’importance stratégique de ce projet : « La LNSO est clairement un maillon clé de ce plan pour connecter Lisbonne et Madrid à Paris. »
De plus, le projet a franchi une nouvelle étape importante avec l’obtention de l’avis favorable de la commission d’enquête sur l’autorisation environnementale pour les travaux prévus au Sud de Bordeaux. Remis le 30 septembre, ce rapport permet de lever un obstacle décisif pour l’avancée du chantier. Alain Rousset, président de la Région Nouvelle-Aquitaine, s’est félicité de cette validation : « Le rapport de la commission d’enquête pour l’autorisation environnementale […] est très positif et démontre la qualité de travail de notre partenariat. » Ainsi, après le début des travaux des aménagements ferroviaires au Nord de Toulouse, le chantier va pouvoir commencer au Sud de l’agglomération bordelaise.
Par ailleurs, la Société du Grand Projet du Sud-Ouest (SGPSO) a annoncé mettre en place dès 2025, un Fonds de Solidarité Territoriale. Celui-ci, voté par les membres du Conseil de Surveillance, sera géré conjointement par l’État et la société. Son objectif est de soutenir des initiatives locales dans les domaines socio-économiques, culturels et écologiques, en lien avec la LGV. Il s’agit de « faire émerger des projets de développement ayant pour support la Ligne Nouvelle ou atténuer les impacts négatifs résiduels ».
Gala Jacquin
Journaliste multimédia formée à l'ISJT, elle est notamment passée par La Voix du Midi Lauragais, 100 % Radio et L'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2023.
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