22 Février 2025
22 Février 2025
La MHE, une maladie virale qui touche les ruminants, a été détectée pour la première fois dans le département du Lot. Des mesures de surveillance et de prévention sont mises en place pour limiter sa propagation.
Le virus de la Maladie hémorragique épizootique (MHE), qui affecte les ruminants sauvages et domestiques, a été détecté pour la première fois dans le Lot, sur un bovin d’un élevage de Castelnau-Montratier, a annoncé la préfecture du département dans un communiqué.
La MHE se manifeste par des symptômes similaires à ceux de la fièvre catarrhale ovine (FCO), tels que fièvre, amaigrissement, lésions buccales et difficultés respiratoires. Le virus est transmis entre les animaux par des insectes piqueurs, principalement des moucherons de type culicoïdes. La maladie circule depuis fin 2022 dans la péninsule ibérique et en Italie. Les premiers cas en France ont été déclarés le 19 septembre 2023 dans trois élevages situés dans les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées.
Une zone dite “régulée” est mise en place dans un rayon de 150 kilomètres autour de chaque foyer, avec des mesures de surveillance, de prévention et de lutte. L’objectif est d’éviter la propagation de la maladie à partir des foyers identifiés et d’assurer une surveillance sanitaire de la zone. D’ailleurs, le Lot est déjà en totalité en zone régulée depuis la progression de foyers de MHE dans le Sud-Iuest, constatée durant le mois d’octobre. L’apparition d’un nouveau foyer dans le département n’a donc pas d’impact supplémentaire.
Les animaux sensibles ne font l’objet d’aucune restriction de mouvement au sein de la zone régulée, mais doivent respecter des conditions sanitaires pour sortir vers le reste du territoire ou vers l’Union européenne. Le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a engagé des échanges avec ses partenaires commerciaux pour rétablir les marchés vers les Etats membres et les pays tiers qui pourraient être momentanément fermés.
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