Devenus au fil des ans une part intégrante du patrimoine de la ville de Cahors, les jardins secrets se sont renouvelés avant l’été. L’occasion d’aller s’y promener pour les (re)découvrir.
Ils sont labellisés « Jardins Remarquables » par le ministère de la Culture depuis 2006. Les jardins secrets de Cahors sont désormais intégrés au patrimoine touristique, culturel et naturel de la ville. Ils offrent également un itinéraire sympathique pour une balade dans la ville médiévale. Avant l’été 2023, un nouveau venu fait même son apparition rue du Four-Sainte-Catherine. Installé au mois de juin, ce “jardin du troubadour” représente un artiste en osier au milieu de roses de Damas, grimpantes sur les murs. Il interprète le poème « De la rose », gravé dans le métal à ses pieds, du Cadurcien Clément Marot (XVIe siècle).
Il n’y en a pas que pour le petit dernier. Les « anciens » jardins ont aussi eu le droit à une dose de renouveau. Le jardin de la sorcière (voir photo), situé dans la rue du Château-du-roi, s’est agrandi. Une nouvelle composition intègre une œuvre d’art, un arbre métallique maléfique nommé « Sabbat », réalisé par un duo d’artistes périgourdins. Autour, l’endroit a été tapissé d’un gazon noir, l’ophiopogon, pour accentuer la dimension sombre du lieu.
Dans le parc Philippe-Gaubert, l’Hortus de la fée Mélusine a également été rénové. Dans la culture médiévale, ce personnage légendaire vêtu de blanc pouvait se transformer en serpent en certaines occasions. Des roses blanches « Palais royal » ont été replantées pour créer un chemin symbolisant son histoire. Il s’agit d’une variété grimpante considérée parmi les plus belles. « Les anciennes pergolas en bois, abimées par l’effet du temps, ont été remplacées par des pergolas en métal léger, parfaitement intégrées dans l’environnement », ajoute la Mairie.
En tout, ce sont 25 jardins secrets qui fleurissent à Cahors. Voici l’itinéraire conseillé par la Ville pour tous les découvrir sur une balade d’environ quatre heures.
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