Le pont Valentré de Cahors a été sélectionné pour bénéficier d’une aide financière grâce au Loto du patrimoine. Une bonne nouvelle pour le monument qui a besoin d’une restauration.
Elle vient tout juste de les dévoiler. La Mission Patrimoine portée par Stéphane Bern, déployée par la Fondation du patrimoine et soutenue par le ministère de la Culture et la FDJ, a révélé, ce mardi 18 mars, les 18 sites emblématiques des régions du Loto du patrimoine 2025. Et c’est le pont Valentré de Cahors, dans le Lot, qui représente l’Occitanie cette année. Comme les autres sites sélectionnés, il bénéficiera d’une aide financière pour sa restauration grâce au Loto du patrimoine. Aide dont le montant sera annoncé lors des prochaines Journées européennes du patrimoine.
Comme on peut le lire sur le site de la Fondation du patrimoine, le pont Valentré a besoin d’une « restauration totale ». En effet, de « nombreuses faiblesses sur les couvertures », « des décollements d’enduits avec pertes de matière » et « des désordres sur les piles dus aux embâcles » ont notamment été constatés. Et s’il n’a été relevé aucune « faiblesse structurelle majeure », le chantier s’annonce conséquent. Il prévoit ainsi « la restauration des parties très dégradées ou lacunaires ». Et ce, afin de « garantir un bon état de conservation de l’ensemble monumental dans le temps long, tout en préservant l’authenticité de cet ouvrage ».
Pour ceux qui ne le savent pas, le pont Valentré a été construit entre 1308 et 1385. D’une largeur de 6 mètres et d’une longueur de 172 mètres, il se compose de huit arches et de trois tours et est considéré comme l’ouvrage d’art fortifié d’époque médiévale le plus complet de France. L’édifice, qui va souffrir d’une absence d’entretien au fil des siècles, va bénéficier d’un premier grand chantier de restauration à la fin des années 1800. C’est l’architecte Paul Gout qui s’en chargera. Il prendra l’initiative de faire sculpter un petit diable au sommet de la tour centrale. Un clin d’œil à la légende qui voudrait que le diable soit venu au secours de l’architecte pour l’aider à terminer le chantier du pont qui s’éternisait.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
Voir les publications de l'auteurÀ lire aussi sur le même sujet :
Actualités en continu - Cahors
Commentaires