Alors que la saison de cueillette des champignons débute avec l’arrivée de l’automne, la préfecture de la Lozère fait une mise en garde.
L’été est à présent terminé. Les températures descendent et l’automne s’installe. La période actuelle est propice à la cueillette des champignons. À cette occasion, la préfecture de la Lozère fait une mise en garde en rappelant les bonnes pratiques à adopter. Après tout, il convient de rappeler que quatre personnes sont décédées en 2021 après avoir confondu une variété de champignons comestibles avec une variété toxique.
Ça semble évident, mais il faut d’abord avoir le droit de ramasser des champignons. « La cueillette des champignons est une tolérance et non un droit, car les produits du sol appartiennent de plein droit à leur propriétaire », commence par rappeler la préfecture. « Toutefois, selon des coutumes et des tolérances locales, la cueillette à caractère familial est considérée comme tacitement autorisée par le propriétaire des parcelles dont l’accès n’est ni réservé ni matérialisé par des panneaux visibles implantés. » Une limite est fixée à dix kilos par personne et par jour. Pour ramasser des champignons sur un terrain dont l’accès est limité, il faut une autorisation du propriétaire.
C’est l’heure de la cueillette. Pour que la journée ne laisse que des bons souvenirs, il faut éviter que des personnes s’égarent dans les bois. Il est donc préférable de ne pas partir seul et il convient d’avoir un téléphone mobile avec une batterie pleine. La préfecture recommande aussi de porter un gilet fluorescent et un sifflet. En cas de cueillette familiale, il ne faut pas laisser s’éloigner les personnes âgées et les enfants.
Enfin, il est bon de suivre un certain nombre de recommandations concernant la consommation ainsi que des consignes de sécurité. « On déplore chaque année de nombreuses intoxications liées à la consommation de champignons », déplore la préfecture de la Lozère. Voici donc quelques conseils :
– ne ramassez pas un champignon si vous avez le moindre doute sur son identification ;
– ne consommez pas les récoltes qui ne sont pas contrôlées par un spécialiste (mycologue), les signes d’intoxication sont le plus souvent des nausées, vomissements, diarrhées et douleurs abdominales, dont le délai d’apparition peut dépasser six heures ;
– dès la survenue d’un ou plusieurs de ces signes, prenez immédiatement les mesures nécessaires : contactez le centre 15, le centre anti-poison ou le médecin traitant.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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