Tout au long du mois de janvier, la préfecture de la Lozère a émis un arrêté interdisant les rave party sur son territoire. Selon le préfet, Gilles Quénehervé, « Ces rassemblements peuvent engendrer des perturbations majeures pour l’ordre public et la sécurité de tous. »
Après l’Hérault, c’est désormais au tour de la préfecture de la Lozère de mettre en place une interdiction temporaire des rassemblements festifs à caractère musical de type « rave-party » ou « teknival » sur l’ensemble du département. Cette mesure, en vigueur du vendredi 17 janvier à 14h jusqu’au 31 janvier inclus, a pour objectif de prévenir d’éventuels troubles à l’ordre public et à garantir la sécurité des habitants.
Le préfet de la Lozère, Gilles Quénehervé, justifie l’importance de cette décision : « Ces rassemblements peuvent engendrer des perturbations majeures pour l’ordre public et la sécurité de tous. » En effet, selon les services de l’État, ces manifestations souvent non déclarées en préfecture peuvent générer des nuisances sonores, des risques sanitaires et des atteintes à l’environnement, notamment en raison de l’absence de dispositifs adaptés.
L’arrêté préfectoral repose sur plusieurs éléments, notamment l’insuffisance des moyens humains et matériels pour encadrer de tels événements. « Nos forces de l’ordre ne disposent pas des ressources nécessaires pour faire face à l’afflux massif de participants sans organisation préalable », précise le préfet. De plus, la préfecture assure que les organisateurs n’ont, à ce jour, déposé aucune demande officielle, rendant illégale toute tentative de rassemblement de ce type.
Dans ce cadre, il est également interdit de circuler sur le territoire avec du matériel de sonorisation ou logistique pouvant être utilisé pour ces événements. Toute infraction à cet arrêté pourra entraîner des sanctions, allant jusqu’à la saisie du matériel concerné. La préfecture rappelle que cette mesure est prise dans l’intérêt de tous et appelle à la responsabilité des organisateurs et participants potentiels.
Gala Jacquin
Journaliste multimédia formée à l'ISJT, elle est notamment passée par La Voix du Midi Lauragais, 100 % Radio et L'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2023.
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