Plusieurs opérations de lutte contre le rodéo urbain ont été menées dans le Tarn ce week-end. Une trentaine d’infractions ont été relevées.
Des sentences sont tombées ce week-end dans le Tarn. Après Toulouse, c’est au tour du département du Tarn de tenter de lutter contre le rodéo urbain. Près d’une cinquantaine de policiers et de militaires du département ont été mobilisés pour mener des opérations de contrôles des véhicules. Au total, 31 infractions ont été relevées.
Ce phénomène, qui se traduit par des comportements illégaux sur la voie publique, transgressant le code de la route, peuvent entraîner de graves accidents routiers, notamment « pour les véhicules non homologués présents sur la voie publique (absence de rétroviseur, de clignotants, ajouts de pièces sans respecter les normes de sécurité) » souligne la préfecture du Tarn.
Désormais, la restitution d’engins non homologués ayant servi à la réalisation de rodéos est interdite, « si le propriétaire n’est pas identifié au moment de la mise en fourrière » rappelle le Département. Dans ce cas, le véhicule est considéré comme abandonné et peut immédiatement être détruit.
Pour mener à bien ces opérations, 16 policiers ont été engagés. Sur 74 véhicules contrôlés, 14 infractions ont été relevées, dont 3 défauts de contrôle technique et de non-changement de propriétaire sur la carte grise, 2 nuisances sonores et 1 véhicule circulant avec des pneus lisses. Deux enfants de moins de 12 ans ont également été repérés en train de circuler sur une trottinette électrique. Six autres véhicules ont été immobilisés pour non-conformité.
Du côté de la gendarmerie nationale, 33 militaires ont été mobilisés. 55 véhicules ont été contrôlés et 15 infractions ont été relevées. Parmi ces contraventions, plusieurs d’entre elles correspondent à des infractions au code de la route : une conduite malgré l’annulation du permis de conduire, deux conduites sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiants, une conduite sans port de ceinture, des conducteurs de deux-roues circulant sans porter un casque ou encore plusieurs non-respects d’un stop. Trois défauts d’assurance, une plaque d’immatriculation non fixée, deux défauts de contrôle technique et un non changement de propriétaire de carte grise ont également été constatés.
Charlotte Benatti
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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