Agde, Pia, Port-la-Nouvelle, Beaucaire, voici les villes d’Occitanie où Marine Le Pen a enregistré le meilleur résultat lors du second tour de l’élection présidentielle 2022.
L’extrême droite progresse en Occitanie où quatre départements ont majoritairement voté pour Marine Le Pen lors du second tour de l’élection présidentielle de 2022. Une situation inédite qui épargne toutefois les grandes villes. Les zones de fort développement urbain ayant très majoritairement voté en faveur du président de la République Emmanuel Macron. Néanmoins, certaines villes d’Occitanie se démarquent et ont placé Marine Le Pen largement en tête de la deuxième manche du scrutin. Agde, Pia, Port-la-Nouvelle, Beaucaire… voici les villes où l’extrême droite a fait les meilleurs scores.
Dans les grandes villes, Marine Le Pen a franchi deux fois le seuil des 60 % de suffrages exprimés. En effet, c’est à Beaucaire dans le Gard (un département qui a majoritairement voté pour l’extrême droite) que la candidate du Rassemblement National réalise sa meilleure performance régionale dans la catégorie des villes comptant plus de 10 000 électeurs. En effet, Marine Le Pen y recueille 60,82 % des votes. Cette dernière réalise un résultat comparable à Agde (60,14 %) dans l’Hérault et Saint-Cyprien (59,72 %) dans les Pyrénées-Orientales. Ce dernier département ayant également majoritairement voté en faveur de Marine Le Pen.
Par ailleurs, Marine Le Pen réalise des scores encore plus importants dans les villes comptant entre 5 000 et 10 000 électeurs. Ainsi, la candidate de l’extrême droite atteint 67,46 % des votes exprimés à Pia, dans les Pyrénées-Orientales. C’est ensuite dans les communes de Port-La-Nouvelle (67,14 %), dans l’Aude, et de Saint-Laurent-de-la-Salanque (66 %), dans les Pyrénées-Orientales, que la candidate du Rassemblement National enregistre les meilleurs résultats. Trois communes voisines, distantes de quelques dizaines de kilomètres et situées entre Narbonne et Perpignan.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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