La combinaison des fortes chaleurs et de l’humidité ont conduit au développement d’un champignon sur la pelouse du stade de la Mosson à Montpellier.
Un champignon, le Pyricularia, est apparu sur la pelouse du stade de la Mosson à Montpellier. « Ce dernier a pu se développer par la combinaison de deux facteurs : les fortes chaleurs prolongées et l’humidité du terrain inhérente à l’arrosage nécessaire à cette saison et à la proximité de la rivière Mosson », explique la Métropole montpelliéraine dans un communiqué.
Ce constat est particulièrement regrettable sachant que « la pelouse du Stade de la Mosson a été classée depuis deux ans par la Ligue de football professionnel (LFP) à la 1ere puis à la 2e place du classement des meilleurs terrains du championnat de France de Ligue 1 », selon la collectivité.
« Malgré l’ensemble des dispositions prises par la collectivité – conseillée par des organismes extérieurs spécialisés (CIRAD, bureau d’études agronomes) – pour préserver la pelouse de cette attaque, les conditions exceptionnelles de chaleur et de sécheresse que connaît notre pays et singulièrement notre territoire depuis plusieurs semaines rendent extrêmement difficile l’éradication du Pyricularia », explique encore la collectivité. Elle rappelle qu’un problème similaire s’est posé « lors de l’été 2018 dans de très nombreux stades ».
Pour l’instant, le développement de ce champignon n’est pas de nature à empêcher le déroulement des rencontres de Ligue 1 au stade de la Mosson. En effet, Montpellier a pu recevoir normalement Troyes dimanche 7 août. Le MHSC s’est imposé 3-2 face à l’Estac.
« Le retour espéré à des températures plus conformes aux normales saisonnières permettra la plantation de nouveaux semis et ainsi à la pelouse de retrouver dans les prochaines semaines une couleur verte uniforme », espère la Métropole de Montpellier.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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