L’enregistrement de notifications d’effets indésirables a été multiplié par 5 au centre régional de pharmacovigilance de Montpellier.
Le centre régional de pharmacovigilance (CRPV) de Montpellier, destiné aux professionnels de santé et aux patients de la région Occitanie-Est, a “pour mission de surveiller, d’évaluer, de prévenir les risques médicamenteux potentiels ou avérés et de promouvoir le bon usage du médicament”.
Selon le professeur Jean-Luc Faillie, responsable du centre, le CRPV reçoit “de très nombreuses notifications d’effets indésirables. On en dénombre près de 4500 à ce jour, dont 90% concernent les vaccins anti-Covid. Et la très grande majorité d’entre eux correspondent à des effets attendus non graves. Cela représente une multiplication par 4 ou 5 de leur nombre en comparaison de à notre activité habituelle”.
Une hausse similaire à celle constatée À Toulouse dont le CRPV enregistre également, depuis janvier et le lancement de la campagne de vaccination, cinq fois plus de déclarations qu’en temps normal.
Dans le cadre de la surveillance renforcée des vaccins utilisés contre la Covid-19,
l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a mobilisé les CRPV pour mener “une enquête de pharmacovigilance”. L’objectif : “Surveiller en temps réel le profil de sécurité des vaccins à partir des déclarations réalisées par les professionnels de santé ou par les personnes vaccinées”.
Selon le professeur Jean-Luc Faillie, il n’existe “pas de vaccin sans effet indésirables”. Ceux qui surviennent le plus fréquemment suite à une vaccination Covid-19 sont les suivants :
Selon les autorités sanitaires, ces effets “ne sont pas graves dans la très grande majorité des cas, même s’ils peuvent être gênants. Ils disparaissent spontanément en quelques jours. Ils sont connus et attendus et, pour certains, communs à toute vaccination”.
Si les effets indésirables sont particulièrement intenses, durent longtemps, entraînent une hospitalisation, ne sont pas connus (n’ayant pas été observés ni recensés), qu’ils surviennent juste après la vaccination ou tardivement, ils doivent être déclarés afin d’alerter les autorités de santé. Les personne victimes de tels effets sont alors appelées à se rapprocher rapidement d’un professionnel de santé.
Pour déclarer des effets indésirables graves et/ou inattendus, rendez-vous sur le portail du ministère chargé de la Santé : signalement.social-sante.gouv.fr ou rapprochez-vous d’un professionnel de santé.
Laetitia Soula
Journaliste de presse écrite depuis plus de dix ans, Laëtitia Soula est rédactrice et photo-reporter. Polyvalente print et web, elle a également oeuvré comme secrétaire de rédaction et relations presse. Elle a travaillé pour divers titres de presse locale et collectivités territoriales (presse institutionnelle) à Paris, Marseille, en Bretagne, en Auvergne et dans le sud-ouest, avant de poser ses valises à Toulouse.
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Commentaires
Dr beatrice vermeulen gynecologue osbtetricienne nimes le 22/02/2025 à 10:19
je souhaite signale un EI d'une jeune patiente de 12 ans après vaccination covid 19 sous forme de hémorragie génitale quotidienne depuis 1 dose de pfizer et aggravation de ses tb de l'humeur
quelle demarches facilitante me proposait vous ???