Le pianiste américain de renommée internationale Nicholas Angelich est mort ce lundi 18 avril des suites d’une maladie respiratoire ; il s’était produit avec l’Orchestre national du Capitole en décembre 2020, lors du second confinement. Concert qui avait été retransmis sur les réseaux sociaux. C’était l’une de ses dernières prestations.
Atteint d’une maladie respiratoire, le célèbre pianiste américain Nicholas Angelich est décédé ce lundi 18 avril, à l’âge de 51 ans, annonce son agent, à l’AFP. Aussi à l’aise avec un répertoire classique (Beethoven, Brahms ou Liszt) que contemporain (Messiaen, Stockhausen, Boulez ou Bruno Mantovani), l’artiste a reçu de nombreuses récompenses tout au long de sa carrière, dont la Victoire du soliste instrumental de l’année lors des Victoires de la musique classique en 2013 et 2019.
Il s’est produit sous la baguette des plus grands chefs d’orchestre comme Charles Dutoit, Sir Colin Davis, Kurt Masur ou Myung-Whun Chung. Mais aussi le 2 juin 2018, sous la direction de Tugan Sokhiev, lors d’un concert à la Halle aux grains, à Toulouse. Nicholas Angelich a également participé au concert donné le 5 décembre 2020, durant le deuxième confinement, par les musiciens de l’Orchestre national du Capitole :
L’impérial, le sublime Nicholas Angelich avec @corn_iusmeister et l’@ONCT_Toulouse. C’est samedi à 18.00 🎥 sur les réseaux sociaux de l’orchestre! A ne manquer sous aucun prétexte! @Toulouse @halleauxgrains pic.twitter.com/kjZy1O1x5c
— Thierry d'Argoubet (@T_d_Argoubet) December 4, 2020
Diffusée sur les réseaux sociaux de l’Orchestre national du Capitole, dans le cadre des concerts retransmis en live, cette prestation était l’une des dernières apparitions de Nicholas Angelich sur scène. En effet, il ne s’est plus produit depuis juin 2021, comme le précise son agent. Le chef d’orchestre Cornelius Meister, qui avait dirigé ce concert, lui rend hommage:
Unfortunately just once I had the great, great pleasure to make music with the unparalleled Nicholas Angelich: with the @ONCT_Toulouse @halleauxgrains in @Toulouse. He was one of the most modest and humble artists I have ever met, a loyal servant to the arts and a wonderful man. https://t.co/AWVmbGYWrh
— Cornelius Meister (@corn_iusmeister) April 19, 2022
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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