“Les résistances méconnues : désobéir pour sauver”, est une exposition ouverte à la Poudrière, à Narbonne, entre le 17 août et le 1er septembre 2022. Elle est présentée par le Centre Culturel de la mémoire combattante de l’Aude et l’Office national des anciens combattants.
« Saviez-vous qu’un prêtre audois a permis la libération de 33 000 prisonniers dans les camps de Franco ? » interroge le Centre culturel de la mémoire combattante de l’Aude. Avec l’Office national des anciens combattants, il a créé à Narbonne une exposition qui retrace de nombreux faits peu connus, qui se sont déroulés pendant la Résistance, lors de la Seconde Guerre Mondiale.
“Les Résistances méconnues : désobéir pour sauver”, est à visiter du 17 août au 1er septembre 2022, dans l’ancienne poudrière de Narbonne. L’exposition revient également sur le détail de la genèse de la Shoah, et son exécution sous le régime de Vichy.
En parcourant des tableaux illustrés et des textes, le visiteur de l’exposition se construit une vue plus globale de ce que représentait la Résistance, à Narbonne et plus largement dans l’Aude, entre 1940 et 1945. Elle raconte ainsi l’histoire un jeune du carcassonnais, qui a organisé l’évasion de deux cent prisonniers à Berlin.
« Le Général Delestraint créa en 1940 une association d’anciens combattants qui fit l’éloge du Général de Gaulle et des exploits de la France libre lors de réunions rassemblant plusieurs centaines d’adhérents dans la zone sud », explique aussi l’exposition.
Plus largement, elle interroge également sur le rôle des gendarmes pendant l’occupation. « S’ils ont participé aux rafles des juifs, 12 000 gendarmes sont rentrés en résistance, soit le tiers de leurs effectifs », rappellent par exemple les organisateurs.
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