Les supporters du Nîmes Olympique, relégué en National, protestent contre la direction du club et son président Rani Assaf. Ils se rassemblent samedi matin devant le centre d’entraînement pour exprimer leur mécontentement et leur inquiétude.
Les supporters du Nîmes Olympique, relégué en National, ne décolèrent pas contre son président Rani Assaf. Ils l’accusent de mener une politique “low cost” et de mépriser les fans. Ils ont prévu de se rassembler samedi 8 juillet à 9 heures devant le centre d’entraînement de la Bastide pour exprimer leur colère et leur inquiétude pour l’avenir du club.
« Après le dernier coup bas mis à la formation (fin de la convention liant le sportif au scolaire), la confirmation d’une absence totale de communication, puis de lien et de respect envers les supporters… Nous comprenons facilement que les bases de cette nouvelle saison vont continuer de nous rendre pessimistes sur le devenir de notre club bien-aimé », écrit le collectif dans un communiqué publié jeudi 6 juillet.
Le collectif “Sauvons Nîmes Olympique”, dénonce « un énième mélodrame de Rani Assaf laissant entrevoir une éventuelle vente de notre club avant de refermer la porte ». Et c’est dans ce contexte que l’entraînement des joueurs, dirigés par Frédéric Bompard, a repris en début de semaine dans un climat tendu.
Ce rassemblement permettra au collectif de « montrer (son) opposition à cette direction qui mène indéniablement (son) club sur une pente dangereuse ! ». Ce sera aussi l’occasion d’échanger « avec le maximum de membres du collectif afin de définir une ligne stratégique pour la saison à venir ! ».
Le Nîmes Olympique a terminé la saison de Ligue 2 à l’avant-dernière position avec seulement 36 points. Le club évoluera donc en National la saison prochaine avec un budget annoncé de six millions d’euros. Sa descente fait suite à celle de la Ligue 1 vers la deuxième division à la fin de la saison 2020-2021.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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