Le tribunal de commerce de Bordeaux a placé plus d’une vingtaine de magasins Galeries Lafayette, appartenant à l’homme d’affaires Michel Ohayon, en procédure de sauvegarde ce mercredi 22 février, dont deux en Occitanie, à Tarbes et Montauban.
Nouvelle enseigne dans la tourmente. Ce mercredi 22 février, le tribunal de commerce de Bordeaux a placé 25 magasins Galeries Lafayette en procédure de sauvegarde, dont deux en Occitanie, situés à Montauban, dans le Tarn-et-Garonne, et Tarbes, dans les Hautes-Pyrénées. L’objectif de cette décision est de faciliter la réorganisation de l’entreprise dont les finances vont mal, afin d’éviter la fermeture et d’assurer le maintien de l’emploi.
« À partir du moment où la procédure de sauvegarde s’ouvre, toutes les dettes de l’entreprise sont gelées. Les nouvelles dettes doivent être payées normalement, celles antérieures au jugement d’ouverture seront payées dans le cadre d’un plan de sauvegarde, qui s’étalera sur plusieurs années pour donner un nouveau souffle à l’entreprise », explique le tribunal de commerce de Bordeaux.
Tous ces magasins Galeries Lafayette en procédure de sauvegarde sont franchisés et appartiennent depuis plusieurs années à l’homme d’affaires bordelais Michel Ohayon. Ce dernier est également le propriétaire du groupe Go Sport, placé en redressement judiciaire au mois de janvier dernier par le tribunal de commerce de Grenoble. En Occitanie, 13 de ces magasins d’articles de sport sont concernés par la procédure de redressement, selon Centre Presse Aveyron. Et ce n’est pas tout.
Au mois de septembre dernier, l’enseigne de prêt-à-porté Camaïeu, appartenant elle aussi à Michel Ohayon, a été placée en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Lille. Près de 500 magasins ont dû mettre la clé sous la porte dès le 1er octobre, dont 37 en Occitanie, dans le Tarn, le Tarn-et-Garonne, l’Aude, le Gard, l’Aveyron, la Haute-Garonne, les Pyrénées-Orientales, le Lot, l’Ariège, les Hautes-Pyrénées et l’Hérault, selon Actu. La marque a ensuite été rachetée aux enchères en décembre par le groupe de mode masculine Célio France pour lui donner une seconde vie, sans toutefois maintenir l’ouverture des boutiques.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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