Chaque année, les urgences en Occitanie prennent en charge plus de 400 000 personnes pour des cas qui relèvent davantage des médecins traitants.
Alors que le plan blanc, qui permet de déprogrammer des opérations non urgentes, a été déclenché mercredi 8 décembre dans tous les hôpitaux d’Occitanie, les urgences demeurent très prisées. De quoi pousser l’Agence régionale de santé (ARS) d’Occitanie
De quoi pousser l’ARS à mener “une campagne afin de préserver les urgences pour les vraies urgences”. Elle rappelle notamment que “pour des soins urgents, le bon réflexe est toujours de téléphoner avant de se déplacer”.
L’agence constate que “face à une situation jugée grave ou à des symptômes inquiétants, de nombreuses personnes se rendent immédiatement dans un service d’urgences. Ces déplacements ne sont pas nécessairement judicieux. Le recours inapproprié aux urgences entraîne non seulement un engorgement de ces services, mais également une frustration pour les patients qui sont fréquemment confrontés à une longue attente.”
“Le premier réflexe à avoir est de contacter en priorité son médecin traitant. Il connaît ses patients. Il les oriente en fonction de chaque situation”, explique l’ARS. En cas de doute ou d’urgence, le second réflexe est toujours d’appeler le 15 avant de se déplacer”.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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