La préfecture de Haute-Garonne a fixé la date de réouverture de la chasse au 11 septembre 2022. Cependant, les chasseurs devront respecter certains impératifs. Le tir de différentes espèces sera interdit afin de favoriser le repeuplement du gibier.
L’ouverture de la saison de chasse 2022-2023 est fixée au au 11 septembre 2022 à 7h en Haute-Garonne. Un calendrier complémentaire a également été établi pour certaines pratiques comme la chasse à courre et la vénerie sous terre.
La question du respect de la biodiversité a également été prise en compte par la préfecture. Afin de favoriser la protection et le repeuplement du gibier, certaines pratiques sont prohibées par la préfecture. Sont concernés le tir des pouillards, la chasse de la perdrix, du faisan à l’affût, soit à l’agrainée, soit à proximité d’abreuvoirs, mais aussi la chasse de la marmotte et à la gélinotte.
Toujours dans une optique de préservation et de repeuplement du gibier, les services de l’État en Haute-Garonne ont arrêté le plan de chasse pour la campagne 2022-2023.
– Cerfs, biches, faons : 1350 minimum et 3000 maximum
– Chevreuils : 5000 minimum et 7500 maximum
– Isards : 300 maximum
– Daims : 50 maximum
Pour rappel, la pratique globale est encadrée par différentes règles. Dans un communiqué, Étienne Guyot, préfet de la Haute-Garonne, rappelle donc à tous les chasseurs qu’il est “impératif de respecter les consignes de sécurité édictées”.
Un rappel faisant suite au décès d’une randonneuse il y a moins d’un mois, tuée par une chasseuse de 17 ans au cours d’une battue dans le Cantal. La victime avait été touchée par une balle perdue. Le président de la Fédération nationale des chasseurs, Willy Schraen, a davantage alimenté le débat vendredi 13 mai dernier en enjoignant les promeneurs à se promener “chez eux” pour éviter les accidents.
De nombreux candidats aux législatives souhaitent par ailleurs encadrer la chasse de manière plus stricte voire l’interdire. En attendant, la période de chasse doit se clôturer le 28 février 2023 en Haute-Garonne.
Inès Desnot
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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