Ce jeudi 28 mars, à partir de 18h30, les abords de l’IUT Paul-Sabatier d’Auch, dans le Gers, seront bouclés ; police, Samu, pompiers se rendront sur les lieux. Voici pourquoi.
Alors que la France a rehaussé le plan Vigipirate au niveau “Alerte attentat”, suite à l’attaque terroriste qui a eu lieu au Crocus City Hall de Moscou (Russie) le 22 mars dernier, les services départementaux de l’État se tiennent prêts à réagir. Dans le Gers, ils organisent d’ailleurs, ce jeudi 28 mars, un exercice de sécurité civile à l’IUT Paul-Sabatier d’Auch. C’est pour cela qu’à partir de 18h30, les alentours de l’établissement seront bouclés.
Jusqu’à 23h, les services opérationnels, les services de secours (sapeurs-pompiers, SAMU, associations agréées de sécurité civile notamment) et les forces de l’ordre investiront le site universitaire pour éprouver et perfectionner leurs procédures et techniques inhérentes à la prise en charge de nombreuses victimes. Cet exercice « permettre à l’ensemble des acteurs de la gestion de crise de se préparer à faire face à la survenue éventuelle d’événements graves dans le département et d’optimiser les dispositifs opérationnels », précise la préfecture du Gers.
Pour plus d’efficacité, l’exercice sera mené en conditions réelles. Ainsi, les forces de l’ordre bloqueront les rues du quartier, pendant que les unités de secours se déploieront dans l’IUT.
À l’intérieur, les étudiants, partie prenante de l’opération, joueront le rôle des victimes pour certains, quand d’autres assisteront à la mise en scène. À l’extérieur, de nombreux véhicules des forces de l’ordre et de secours seront visibles.
Dans un même temps, « les sirènes d’alerte retentiront et des bandes sonores seront diffusées », décrit la préfecture du Gers. Mais, pas de panique, puisqu’il ne s’agit que d’un exercice. Nul besoin d’appeler les forces de sécurité pour les en informer. Toutefois, les autorités demandent aux habitants d’Auch de ne pas s’approcher de la zone, de ne pas prendre de photos ou de vidéos et de ne pas diffuser de fausses informations.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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