Au lendemain du second tour des élections législatives anticipées, Carole Delga et Sébastien Vincini ont félicité la victoire de l’union de la gauche. Les candidats du Nouveau front populaire arrivent en tête des scrutins en France avec 178 sièges obtenus à l’Assemblée nationale. Ensemble (le parti présidentiel) arrive en deuxième position avec 150 sièges, tandis que le Rassemblement national se hisse à la troisième place avec 143 sièges.
Après la dissolution de l’Assemblée nationale, le dimanche 9 juin dernier, les nouveaux députés viennent d’être élus. Et après le second tour des élections législatives de ce dimanche 7 juillet, Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, et Sébastien Vincini, président du Conseil départemental de la Haute-Garonne, ont réagi à la victoire de l’union de la gauche. Après trois semaines de campagne, le Nouveau front populaire s’impose en France avec 178 députés élus. Sur les 577 sièges à pourvoir, le camp présidentiel en a obtenu 150, tandis que le Rassemblement national en gagne 143. Il n’y aura donc pas de majorité absolue à l’Assemblée nationale.
Face aux résultats, Carole Delga souligne l’importance de la responsabilité de la gauche dans ce moment « historique ». Elle affirme que « Ce résultat clair est d’abord le fruit d’une mobilisation civique et républicaine, sans précédent depuis plus de quarante ans, animée par une volonté forte de barrer la route à l’extrême droite. » La présidente de Région ajoute : « Cette victoire, même sans la majorité absolue, est l’expression d’une demande de justice sociale qui émane de toute la société, qui ne veut plus de la politique macroniste menée depuis sept ans : Il faudra y répondre avec humilité et détermination en respectant nos engagements. »
Elle appelle alors à une politique qui « tende la main, par l’écoute et l’action », en insistant sur le besoin de services publics efficaces, d’un État protecteur, et d’une transformation écologique. Carole Delga met également en garde contre la montée de l’extrême droite, soulignant que même si le programme du RN ne convainc pas la majorité des Français, « ses idées dangereuses s’enracinent ».
La présidente de la Région Occitanie conclut en appelant à agir avec « le sens de l’apaisement et du rassemblement » et souligne l’importance d’une action politique qui réconcilie et engage « à toutes les énergies positives du pays, en instaurant une démocratie sociale et territoriale au plus près des Français. »
De son côté, Sébastien Vincini, président du Conseil départemental de la Haute-Garonne et secrétaire national du Parti Socialiste, se félicite de la victoire du Nouveau Front Populaire aux élections législatives, affirmant que « les Français ont construit une digue pour sauver la République en refusant le projet funeste, raciste et xénophobe du Rassemblement national et de ses alliés ». Il critique durement Emmanuel Macron pour sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale. « Le président de la République a pris le risque de livrer le pays à l’extrême droite. Il porte une lourde responsabilité dans les moments de doute que nous traversons. Les électrices et les électeurs ont lourdement sanctionné sa politique et sa manière de gouverner. Sa majorité présidentielle s’est effondrée. C’est un échec dont il est seul comptable. »
En revanche, Sébastien Vincini exprime sa fierté d’avoir participé à cette lutte, soulignant que la gauche, « fidèle à ses valeurs humanistes, a su s’unir pour « d’empêcher le Rassemblement National d’obtenir la majorité absolue. » Il reconnaît que la période actuelle est marquée par des troubles profonds et appelle à surmonter ces difficultés en restaurant la confiance dans les institutions et en alliant justice sociale et transformation écologique.
Pour le président du Département de la Haute-Garonne, il est essentiel de remettre « le dialogue, le respect et l’écoute » au cœur du fonctionnement démocratique, et de répondre aux angoisses et aux colères exprimées par les Français.
Commentaires