Seul département d’Occitanie a connaître une baisse de sa démographie, la Lozère a perdu trois habitants en six ans.
Alors que tous les départements d’Occitanie connaissent une croissance démographique, la Lozère voit sa population diminuer. En effet, selon les chiffres rendus public par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) ce mercredi 29 décembre, ce territoire, déjà le moins peuplé de la région, a perdu trois habitants entre le 1er janvier 2013 et le 1er janvier 2019. Une variation anecdotique qui reflète plus une stabilité démographique qu’une véritable baisse. Entre ces deux dates, la population officielle du département est donc passée de 76 607 à 76 604 habitants. À titre de comparaison, la population totale du département reste très légèrement inférieure à celle de la seule agglomération de Tarbes qui compte 79 021 habitants.
Comme sur la précédente période étudiée, entre 2008 et 2013, la population de la Lozère reste relativement stable. Néanmoins, le déficit naturel du département (quand le nombre de décès est supérieur au nombre de naissances) s’accentue et passe de -0,2 % à -0,4 %. Mais, dans le même temps, « le solde migratoire a progressé et permet de stabiliser la population », précise l’Insee. C’est donc, comme dans neuf des treize départements de la région, l’arrivée de nouveaux habitants qui permet de compenser le déficit naturel démographique.
Parmi les principales agglomérations de la Lozère, seules celles de Mendes (+ 0,9 %) et Saint-Chély-d’Apcher (+ 0,2 %) voient leur population augmenter entre 2013 et 2019. La préfecture lozérienne a ainsi gagné 639 habitants en six ans et comptait 12 318 habitants au 1er janvier 2019. La commune de Saint-Chély-d’Apcher, elle, gagnait 49 habitants sur la même période pour atteindre les 4211 habitants.
Au contraire, l’agglomération de Marvejols, la deuxième la plus peuplée du département, a perdu 252 habitants (5877 habitants au 1er janvier 2019 dont 4684 sur le territoire de la commune). C’est donc au centre, grâce à l’attractivité de Mende, et dans quelques communes de l’Ouest que la population augmente, toujours grâce au solde migratoire. Alors que dans l’Est, notamment, le solde migratoire n’arrive pas à compenser le déficit naturel du territoire.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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