La sirène d’alerte aux populations pourrait retentir ce mercredi 30 juin à Branoux-les-Taillades, en raison de travaux de réparation sur les équipements endommagés par des intempéries.
Aucun danger pour les populations. Habituellement, les tests de Système d’alerte et d’information aux populations (SIAP) se font tous les premiers mercredis du mois, à midi. Pourtant, la sirène de Branoux-les-Taillades, dans le Gard, retentira aujourd’hui malgré l’absence de danger.
En effet, suite aux intempéries du 19 septembre 2020 qui avaient endommagé le SIAP communal, a société Eiffage effectuera des réparations qui pourront déclencher la sirène. Le retentissement de ce signal « n’implique aucune action de la part de la population. Il ne faut ni appeler les services de secours, ni les forces de l’ordre pour ce motif », avertit la préfecture du Gard.
Les dispositifs d’alerte de type SIAP sont installés dans des zones où la population est exposée à des événements pouvant entraîner des conséquences graves. À Branoux-les-Taillades, la sirène a notamment vocation à alerter les habitants en cas de rupture du barrage de Sainte-Cécile-d’Andorge. Dans ce cas, la sirène émettrait pendant deux minutes un signal discontinu alternant deux secondes de sonnerie et trois secondes de silence.
Appelée « corne de brume », cette alarme signifie que la zone risque d’être inondée dans les minutes à venir. Il convient donc de gagner les hauteurs (toits, étages supérieurs, collines, etc.) le plus rapidement possible. Il est formellement déconseillé de revenir sur ses pas au risque de se retrouver piégé par les eaux. Le signal d’alerte général étant constitué de trois sonneries d’affilée et la fin de l’alerte une longue sonnerie continue de trente secondes.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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