En ce mois de janvier, la préfecture de l’Aveyron a pris un arrêté interdisant temporairement les rassemblements festifs tels que les rave party, teknivals ou free parties. Cette interdiction, motivée par des préoccupations de sécurité publique, permet aux services de l’État de contrôler et éviter les incidents similaires à ceux des événements précédents.
Ce vendredi 17 janvier, la préfecture de l’Aveyron a fait comme certains voisins, comme dans l’Hérault et en Lozère, en signant un arrêté préfectoral interdisant la tenue de rave party. L’interdiction concerne spécifiquement les rassemblements festifs à caractère musical comme donc les rave party, les teknivals et les free parties non autorisées. Ces événements seront donc interdits sur l’ensemble du territoire jusqu’au 31 mars 2025.
Cette décision fait suite à plusieurs rave party non déclarées qui ont engendré des incidents médicaux et des risques pour l’ordre public, comme le rapporte la préfecture. Face à ces précédents, le préfet a jugé nécessaire de prendre des mesures afin de prévenir de nouveaux troubles à la sécurité et à la santé des participants, notamment en raison des conditions climatiques rigoureuses et du manque de dispositifs de sécurité.
Dans son arrêté, la préfecture souligne les dangers inhérents à ce type d’événement, en particulier pendant la période hivernale. En effet, la décision fait référence aux « risques de troubles graves à l’ordre, à la sécurité, à la salubrité et à la santé publics que présenterait le déroulement d’un rassemblement dépourvu d’un service d’ordre et d’un dispositif sanitaire ». Cette inquiétude est renforcée par des incidents survenus lors de rave party passées, comme celui de la Couvertoirade en décembre 2024, où « le bilan victimaire s’est élevé à 20 prises en charge, dont 4 évacuations aux urgences ». La préfecture rappelle ainsi que de tels événements, sans surveillance adéquate, exposent les participants à des risques accrus de blessures, d’hypothermie et de perturbations sanitaires.
Gala Jacquin
Journaliste multimédia formée à l'ISJT, elle est notamment passée par La Voix du Midi Lauragais, 100 % Radio et L'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2023.
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