Comme en 2017, Marine Le Pen s’est classifiée pour le second tour de l’élection présidentielle face à Emmanuel Macron. Plusieurs leaders politiques d’Occitanie et de Haute-Garonne ont réagi.
Le duel Macron-Le Pen, acte II. Comme en 2017, la candidate du Rassemblement national parvient à se classifier pour le second tour de l’élection présidentielle le 24 avril. Elle sera opposée au président-candidat Emmanuel Macron de La République en marche. Ils ont notamment laissé loin derrière eux les candidats des partis historiques que sont Les Républicains et le Parti socialiste. Valérie Pécresse n’a obtenu que 4,79 % des suffrages et Anne Hidalgo 1,74 %. Plusieurs leaders politiques de l’Occitanie ont réagi à ces résultats.
« Vingt ans après le choc de 2002, l’histoire se répète une troisième fois, avec la disqualification de la gauche dès le premier tour et la qualification de l’extrême droite pour le second tour de l’élection présidentielle », a noté Sébastien Vincini, 1er vice-président du conseil départemental de Haute-Garonne et porte-parole d’Anne Hidalgo, sur Facebook. « Ce qui importe ce soir, c’est, avant tout, d’être très clair : je refuse que Marine Le Pen, candidate de l’extrême droite, devienne présidente de la République française. Fidèle aux valeurs républicaines, à mon histoire, je n’ai aucune hésitation : j’appelle à voter Emmanuel Macron pour faire barrage à l’extrême droite. »
« C’est une déception de ne pas avoir réussi à imposer l’écologie comme une alternative à la politique actuelle et au risque de l’extrême-droite », regrette Antoine Maurice, conseiller municipal et métropolitain de Toulouse, dans les pages de Midi Libre. « Notre projet était solide, mais nous n’avons pas réussi à faire que notre récit soit enthousiasmant. Pour les législatives, ma conviction est que nous avons une responsabilité collective, nous, les forces de gauche, pour envoyer un maximum de députés à l’Assemblée nationale. Et pour cela, il faut que nos leaders et nos élus locaux se mettent autour de la table. »
« Dès demain, il nous faudra reconstruire une force politique capable de refonder la démocratie et de bâtir la république écologique que nous portons en notre sein », a indiqué Régis Godec, co-secrétaire régional EELV en Midi-Pyrénées, sur Twitter. « Pour le second tour, nos suffrages doivent servir pour éviter le pire et empêcher l’élection de Marine Le Pen. La situation politique, ce soir, ne nous laisse pas d’option et nous devons avoir le courage de voter Emmanuel Macron. »
Dès demain, il nous faudra reconstruire une force politique capable de refonder la démocratie et de bâtir la république écologique que nous portons en notre sein.
— Régis Godec (@RegisGodec) April 10, 2022
Le conseiller régional et délégué départemental du Rassemblement national en Haute-Garonne Julien Leonardelli se réjouit que « plus de 70 % des Français montrent aujourd’hui leur refus de continuer la présidence actuelle », dans les colonnes de ToulEco. « Le clivage gauche-droit, est dépassé. C’est un vieux clivage qui n’existe plus en France. (…) Le second tour est une nouvelle campagne et Marine Le Pen rassemblera tous les Français qui souhaitent apporter un nouvel élan à la France », a-t-il également déclaré sur France Bleu.
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