Les deux syndicats des remontées mécaniques, Force ouvrière et la CGT, ont déposé un préavis de grève illimitée qui prendra effet le mardi 31 janvier, en opposition à la réforme des retraites. Le fonctionnement des téléskis et des tire-fesses dans les stations de ski des Pyrénées est donc incertain pour le mois de février.
Les vacanciers vont-ils pouvoir dévaler les pistes de ski des Pyrénées au mois de février ? La réponse à cette question est plus que jamais incertaine. La CGT et Force ouvrière, les deux syndicats qui représentent la totalité des voix dans les remontées mécaniques des stations de ski françaises selon RMC, ont déposé un préavis de grève illimitée. Il prendra prendra effet le mardi 31 janvier.
« Nous avons décidé d’appeler à la grève pendant les vacances de février, car les revendications seront mieux entendues lors de cette période », explique Eric Becker, secrétaire général FO des remontées mécaniques, dans les colonnes du média. Il y a peu de chance pour que l’ensemble des téléskis et tire-fesses soient bloqués. Mais il se pourrait que leur fonctionnement soit perturbé, voire interrompu par moments, si les salariés concernés n’obtiennent pas gain de cause.
Ce préavis de grève intervient en soutien à celui déposé au niveau national à partir du 31 janvier prochain par l’intersyndicale contre la réforme des retraites. Pour rappel, une première journée de mobilisation organisée pour les mêmes raisons le jeudi 19 janvier dernier a rassemblé plus d’un million de manifestants dans le pays, dont plus de 40 000 à Toulouse.
Plus encore que demander l’abandon du projet de réforme des retraites porté par le gouvernement, les syndicats des remontées mécaniques alertent leurs directions sur la dégradation des conditions de travail des employés dans les stations de ski. Aussi, ils demandent l’établissement de la prime de partage de la valeur (PPV), ainsi que le rallongement de la durée des contrats de travail.
Modèle préavis pic.twitter.com/TXZeUJGe1L
— FO RMDS (@fo_rmds) January 23, 2023
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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