6 Mars 2025
6 Mars 2025
Un feu volontaire ou accidentel ? C’est la question que se pose le procureur de Perpignan sur l’incendie qui a dévasté 500 hectares dans les Pyrénées-Orientales. Il a donc ouvert une enquête sur cet incendie.
L’incendie qui a brûlé 500 hectares de végétation entre Saint-André et Argelès-sur-Mer dans les Pyrénées-Orientales fait l’objet d’une enquête pour incendie volontaire aggravé par la mise en danger d’autrui. Le procureur de la République de Perpignan, Jean-David Cavaillé, a annoncé mardi 15 août l’ouverture de cette procédure, sans écarter pour autant la piste accidentelle.
Les gendarmes de la “cellule enquête” de la brigade de Céret sont chargés des investigations. Ils ont commencé à recueillir des témoignages et à survoler la zone sinistrée pour comprendre la propagation du feu. Ils devront également identifier le point de départ du sinistre. Mais pour l’heure, ils ne peuvent pas arpenter le terrain, qui n’est pas encore sécurisé.
L’incendie, qui a éclaté dans l’après-midi du lundi 14 août, a entraîné l’évacuation de 3 000 personnes, principalement des vacanciers. Si la plupart ont pu regagner leur camping dans la nuit, 300 personnes sont encore hébergées dans des salles communales en attendant de pouvoir rentrer chez elles.
Les pompiers sont parvenus à fixer et stabiliser le feu dans la nuit de lundi à mardi, mais ils restent mobilisés pour éviter toute reprise. Le Service départemental d’incendie et de secours des Pyrénées-Orientales (Sdis 66) précise que le sinistre est encore « loin d’être clôturé ». Les opérations vont se poursuivre au moins jusqu’à jeudi matin, avec le renfort de collègues venus de l’Hérault et des Bouches-du-Rhône.
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