Ce samedi 11 mars, le JT fait un récap de l’actu de la semaine passée qu’il ne fallait pas manquer. Fuite de chlore dans une usine Véolia de Toulouse, manifestation contre la réforme des retraites, baisse de l’offre des transports en commun…voici le récap d’actu.
Lundi 6 mars, une fuite de chlore s’est déclarée dans un local fermé de l’usine d’eau potable Véolia située dans le quartier Pech David à Toulouse. Les sapeurs-pompiers ont été contactés. Le Service d’incendie et de secours de la Haute-Garonne (Sdis 31) annonce avoir dépêché sur place pas moins de dix engins et 48 secouristes. La fuite a pu être colmatée.
Un rideau d’eau a été mis en œuvre pour réduire les effets du chlore. Mais « des relevés complémentaires sont effectués jusqu’à cinq-cents mètres sous le vent », d’après les secours. Le dispositif a pu être levé en début d’après-midi étant donné qu’aucune toxicité n’a été constatée au Sud de Toulouse. L’article complet de notre journaliste.
L’incinérateur des déchets du Mirail à Toulouse sera reconstruit, comme l’a annoncé Decoset, le syndicat de collecte des déchets. Cette solution est « la plus pertinente en termes d’exploitation », estime le syndicat de traitement des déchets. Pour cause, il est un des plus polluants de France car un des plus anciens (construit dans les années 60).
Decoset avait lancé une concertation publique du 20 septembre au 27 novembre sur l’avenir de l’incinérateur des déchets du Mirail. Trois scénarios étaient envisagés pour faire évoluer la structure à l’horizon 2030 : sa rénovation, sa reconstruction ou son maintien en l’état.
Zero Waste Toulouse dénonçait le manque de « scénario alternatif sérieux ». Selon l’association, les deux premiers sont « quasiment identiques » et le troisième montre « ce qu’il se passerait si l’on ne faisait rien ». « Les scénarios proposés sont biaisés », estimait Thomas Guilpain de Zero Waste Toulouse. Finalement, l’incinérateur du Mirail à Toulouse va être reconstruit. Le point complet ici.
Ce mardi 7 mars était marqué par l’acte VI de mobilisation contre la réforme des retraites. Nombreux sont ceux qui sont descendus dans les rues pour se faire attendre et protester. Selon la CGT, ils étaient 120 000 à défiler dans les rues de Toulouse. Un chiffre rabaissé à 27 000 selon la police.
La mobilisation a été forte dans toute la région puisque près de 10 000 gersois ont défilé à Auch selon les syndicats et 4 900 selon la police alors qu’ils étaient entre 11 000 et 30 000 manifestants à Perpignan. Le JT a pour l’occasion fait un direct de plusieurs villes de la région.
Alors que la Zone à Faibles Emissions (ZFE) a franchit un nouveau cap le 1er janvier, l’Association des usagers des transports de l’agglomération toulousaine et de ses environs (Autate) constate une baisse de l’offre des transports en commun de surface à Toulouse. Pour elle, « les décideurs de l’agglomération disent que sa mise en application ne peut pas se faire autrement. Or, existe une liberté de choix, notamment sur les mesures d’accompagnement », appuie Nicole Asencio, membre de l’Autate.
Elle ajoute : « Ils auraient pu en profiter pour permettre un changement des mobilités. Mais les aides proposées continuent à favoriser l’usage de la voiture. » L’association cite notamment l’aide au changement de véhicule ou encore le pass ZFE. « De l’argent public finance ces solutions individuelles. Il devrait plutôt être consacré à des solutions collectives », estime Nicole Asencio.
L’Autate fait ainsi plusieurs « propositions pour des mobilités alternatives ». Elle suggère tout d’abord des mesures « à mettre en place rapidement », comme la création de voies dédiées au covoiturage sur les rocades, l’allongement de la durée de validité du ticket de transport, mais aussi la création de parcs relais conséquents aux terminus des Linéos, la priorité des bus à tous les feux, l’extension des trajets des lignes Linéo vers l’extérieur de Toulouse ou encore la révision des fiches horaires et leur respect. « Il faut que les bus arrivent à l’heure et pas en avance », appuie Nicole Asencio. L’article complet de notre journaliste à lire ici.
Débarrassée de ses bâtiments, l’avenue de Lyon va arborer un tout nouveau visage. L’artère est l’un des premiers secteurs du projet Grand Matabiau quais d’Oc à se transformer pour permettre la reconstruction d’un tout nouveau quartier. « Il ne s’agit pas de créer un quartier extraordinaire.
Mais de le récréer en conservant son côté populaire qui en faisait sa qualité et son identité », indique Annette Laigneau, vice-présidente de Toulouse Métropole en charge de l’urbanisme. Les immeubles ainsi détruits depuis 2020 vont être remplacés par de nouveaux. La Mairie et la Métropole de Toulouse viennent de présenter le vaste programme immobilier prévu pour l’avenue. Le point complet sur l’venue de Lyon.
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