Voici les cinq infos qu’il ne fallait pas manquer ces sept derniers jours : la promotion de Dominique Faure, le coup de pouce de l’État au RER Toulousain, l’expulsion des occupants du camp d’Empalot, la démission de Georges Méric, et le rappel à la loi de Jean-Luc Moudenc.
Elle était secrétaire d’État à la ruralité, elle devient ministre déléguée aux Collectivités territoriales. Dominique Faure a été promue au sein du gouvernement d’Élisabeth Borne, après le départ de Caroline Cayeux le lundi 28 novembre.
Cette dernière a quitté son poste suite à un différend avec la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) à propos de sa déclaration de patrimoine, comme l’explique le JT. Dominique Faure reprend ses attributions et conserve ses anciennes. Elle est donc désormais chargée des collectivités territoriales et de la ruralité.
Emmanuel Macron a fait part de son souhait que l’État soutienne la création d’un Réseau express régional (RER) dans 10 métropoles françaises, dont pourrait faire parti la métropole toulousaine. Une annonce faite en vidéo sur la chaîne YouTube du président de la République, publiée le dimanche 27 novembre.
« Pour tenir notre ambition écologique, je veux que l’on se dote d’une grande ambition nationale : qui est dans dix grandes agglomérations, dix grandes métropoles françaises, de développer un réseau de RER, de trains urbains. C’est se dire, au fond, que le RER ce n’est pas que Paris », y explique-t-il. Les réactions des acteurs locaux sont à retrouver dans l’article.
Une décision du tribunal administratif de Toulouse, rendue le 2 novembre dernier, ordonnait aux occupants de quitter les lieux « dans un délai de quinze jours ». Le mardi 29 novembre, la préfecture a procédé à l’expulsion des habitants qui étaient encore dans le campement d’Empalot. Le jugement avait été rendu « au regard de l’état d‘insalubrité et des risques d’inondation du site ».
« Les services de la préfecture ont établi un diagnostic précis des situations individuelles au regard des droits des personnes (droit au séjour, aides au retour, scolarisation d’enfants, situation sanitaire, suivi social) », en amont de l’expulsion, a assuré la préfecture. Tous les détails sont à retrouver par ici.
La nouvelle a créé la surprise. Le 29 novembre, Georges Méric a mis un terme a ses mandats de président du Conseil départemental de Haute-Garonne et d’élu du canton d’Escalquens.
« Le temps fait son oeuvre. J’aurai 75 ans en décembre prochain. Le médecin que je reste sait écouter son corps. » a-t-il notamment déclaré. Sébastien Vincini est présumé pour prendre sa succession, comme l’explique le Journal Toulousain.
« Il ne peut être procédé au retrait de messages déposés sur le panneau d’affichage libre que pour des motifs légitimes liés notamment à la présence de mentions contraires à la loi, sous peine de porter une atteinte excessive à la liberté d’expression », a indiqué le Défenseur des droits à Jean-Luc Moudenc. L’autorité constitutionnelle indépendante a rappelé à la loi le maire de Toulouse.
En cause, des faits qui remontent au mois de juin 2022. Des habitants et des membres de l’association N.A.T.U.R.E.S Pradettes avaient rédigé et collé des affiches « sur un panneau d’expression libre à l’occasion de la venue du maire » dans le quartier des Pradettes. Celles-ci avaient été arrachées le soir même. Le JT revient sur l’affaire.
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