5 Mars 2025
5 Mars 2025
Le futur RER toulousain prend forme. Une enveloppe de 535 000 euros est allouée pour définir le projet, son financement et sa gouvernance. Objectif : désengorger les routes de la métropole avec une offre de transports multimodale.
L’État, les collectivités locales et Tisséo ont donné le coup d’envoi, lundi 3 mars, de la phase de préfiguration du Service express régional métropolitain (SERM) de l’agglomération toulousaine, un projet de RER visant à améliorer les mobilités. Un financement de 535 000 euros est mobilisé pour cette première étape.
L’objectif est de définir un déploiement planifié et coordonné de nouveaux services de transports à l’échelle de l’aire urbaine toulousaine. « Cette phase de préfiguration vise également à préparer le plan de financement et à élaborer un schéma de gouvernance pour les phases ultérieures », selon un communiqué des différents partenaires. Elle doit aboutir à l’été 2025 avec un dossier de synthèse à remettre au ministre délégué chargé des Transports en vue d’obtenir le statut de Service express régional métropolitain (SERM).
Labellisé en juin 2024 par le gouvernement, le RER toulousain ambitionne d’offrir une alternative efficace à la voiture, alors que 68% des habitants de la troisième couronne toulousaine utilisent encore leur véhicule pour leurs trajets quotidiens. L’idée du RER toulousain est notamment de proposer des trains à un rythme cadencé sur une large plage horaire. Le projet prévoit aussi une offre de transport multimodale intégrant le ferroviaire, les bus express, le covoiturage et les mobilités douces.
« Le SERM devra permettre d’apporter des réponses en matière de mobilités durables et multimodales », souligne Sébastien Vincini, président du Conseil départemental de la Haute-Garonne. « Ce projet est plébiscité par 91% des habitants de l’aire urbaine toulousaine », rappelle Carole Delga, présidente de la Région Occitanie.
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