Alors que l’été est là, certains cours d’eau du département de l’Ariège sont déjà placés “vigilance” face à une sécheresse déjà bien présente. La préfecture fait le point sur la situation en cette fin de mois de juin.
Malgré quelques épisodes de précipitations printanières, l’Ariège reste confronté à un déficit pluviométrique persistant, notamment avec un mois d’avril très sec. La préfecture du département détaille alors la situation préoccupante : les retenues structurantes de Mondély et Montbel affichent des niveaux de remplissage insuffisants, ne permettant pas d’envisager une réalimentation cet été des rivières Hers-Vif, Ariège et Lèze, essentielles pour le soutien d’étiage et l’irrigation. Les autorités observent également une dégradation des conditions d’écoulement des cours d’eau, et les nappes alluviales de l’Ariège et de l’Hers-Vif montrent des niveaux légèrement en dessous de la moyenne, en diminution continue.
Face à cette situation préoccupante et en anticipation des prévisions météorologiques à venir, le préfet de l’Ariège a pris la décision de placer en vigilance, du 17 juin au 31 octobre 2024, le bassin-versant de la Lèze ainsi que les secteurs réalimentés des rivières Hers-Vif et Ariège.
Conformément aux recommandations du niveau de vigilance, les services de l’État demandent aux particuliers, collectivités, agriculteurs et industriels d’adopter des pratiques écoresponsables : « Ne pas laisser l’eau couler inutilement, optimiser l’arrosage des espaces verts, y compris les stades, fermer les fontaines en circuit ouvert, utiliser les appareils de lavage de manière économe, installer des équipements économes en eau, réduire les fuites dans les réseaux de distribution, recycler les eaux de nettoyage, utiliser des techniques d’irrigation efficaces, et privilégier les cultures moins gourmandes en eau. »
La préfecture maintient la surveillance constante de la situation hydrologique et prévoit de l’ajuster en fonction de l’évolution des conditions météorologiques.
Gala Jacquin
Journaliste multimédia formée à l'ISJT, elle est notamment passée par La Voix du Midi Lauragais, 100 % Radio et L'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2023.
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Commentaires
Ghislaine Galy le 04/03/2025 à 20:19
Je comprends pas. Je ne conteste pas cette information mais je ne comprends pas. Il pleut un jour sur deux, au jardin ça pourri, mes réserves d'eau de pluie débordent, en montagne beaucoup d'eau.....comment peut il y avoir de la sécheresse ? J'aimerai comprendre quand mes semis pourrissent dans la terre trop mouillées.
Jean Jacques Feugueur le 04/03/2025 à 08:22
Merci pour vos informations sur l'eau