Élodie Destruel, directrice du centre de formation en langues World Academy à Toulouse, lance Spÿk : une application mobile pour perfectionner son anglais partout et à toute heure, en discutant par téléphone avec des coachs bilingues ou natifs de pays anglophones.
« Pour apprendre une langue, il suffit de la pratiquer régulièrement », explique Élodie Destruel, directrice du centre de formation en langues World Academy à Toulouse. C’est pour cette raison qu’elle a lancé, le 1er mars dernier, Spÿk : une application dédiée à l’apprentissage de l’anglais.
Cette plateforme a pour objectif de mettre en relation les apprenants avec des “coachs”, bilingues ou natifs de pays anglophones (comme les États-Unis ou l’Angleterre), lors de séances de discussions téléphoniques à réaliser n’importe où et n’importe quand. « Une partie des coachs sont des formateurs ou d’anciens formateurs de la World Academy, l’autre partie sont des connaissances qui ont accepté de participer au projet », précise la fondatrice de l’application.
Après être passé par l’étape de l’inscription, vous accédez à la liste des coachs disponibles pour programmer une séance ou pour l’effectuer immédiatement. Si le coach accepte votre demande, vous recevrez une notification. Puis il vous contacte à l’heure convenue.
« Les séances ne sont pas formelles. Elles prennent la forme de discussions spontanées, comme si vous parliez à un ami anglophone. Vous choisissez les thèmes abordés, puis le coach vous relance, vous pose des questions, etc. C’est une méthode efficace pour améliorer la fluidité de la langue », note Élodie Destruel.
Par ailleurs, ce format d’apprentissage a pour objectif de décomplexer les apprenants sur leur prononciation ou leur manque de vocabulaire en anglais, les coachs restant à leur écoute pour les aider.
« Il existe un vrai manque de pratique orale de l’anglais à l’école. La quasi-totalité des cours sont réalisés à l’écrit », déplore Élodie Destruel. Pourtant, lors d’un voyage ou d’une réunion professionnelle, c’est bel et bien l’oral qui est utilisé. « Pour écrire un mail, il existe suffisamment de traducteurs sur Internet. Mais pour parler anglais en face à face, c’est un peu plus compliqué de s’en sortir », résume-t-elle.
Le plus de l’application : la possibilité de programmer des séances à toute heure, sans avoir à prévoir à l’avance le rendez-vous. « Les personnes qui travaillent ne peuvent pas forcément prévoir quand ils seront disponibles ou non pour aller dans un centre de formation. Ils n’ont pas non plus le temps ou l’envie de se rendre à des cours entre midi et deux heures ou après une journée de boulot. Avec Spÿk, il est possible de discuter avec un coach en soirée ou le dimanche, c’est vraiment une offre complémentaire à ce qui existe déjà », commente la formatrice.
À la suite des séances, il est possible d’évaluer son coach. Notamment grâce à un système “d’étoiles”, comme celui utilisé sur la majorité des plateformes communautaires. « Si un coach tombe en dessous de trois étoiles sur cinq, il est remplacé. La qualité des échanges est une des priorités de l’application. Elle se doit d’être respectée », souligne Élodie Destruel.
Par ailleurs, la fondatrice de Spÿk souhaite prochainement développer la mise en relation avec de nouveaux coachs anglophones, mais aussi, sur le plus long terme, des espagnols, italiens ou encore allemands pour approfondir l’apprentissage de nouvelles langues.
L’application Spÿk est disponible gratuitement sur Google Play et Apple Store. Toutefois, les échanges avec les coachs ont un coût. Comptez de 19 euros pour une séance isolée de 30 minutes, à 2 940 euros pour un forfait annuel comprenant un coaching par jour.
Pour s’inscrire, il suffit de noter quelques informations personnelles, de choisir votre formule d’apprentissage, puis de renseigner votre niveau de langue. Si vous ne le connaissez pas, un test d’une dizaine de minutes vous est proposé pour l’évaluer.
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