La préfecture de Tarn-et-Garonne a annoncé suivre les directives du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin concernant les rodéos urbains ainsi que le trafic de stupéfiants. Les services de l’État indiquent que les opérations de contrôle s’intensifient jusqu’à la fin de la période estivale.
C’est un phénomène qui courrouce le ministère de l’Intérieur et les collectivités depuis plusieurs années. Après le Tarn il y a quelque mois, c’est au tour du Tarn-et-Garonne d’annoncer une mobilisation renforcée des forces de l’ordre contre les rodéos urbains, mais aussi contre les trafics de stupéfiants.
Ce vendredi 12 août 2022, Catherine Fourcherot, la secrétaire générale de la préfecture de Tarn-et-Garonne et Julien Henrard, sous-préfet, ont participé à des opérations de contrôles routiers aux côtés de la police et de la gendarmerie.
Le lendemain, la préfecture a diffusé un communiqué de presse indiquant que « le ministre de l’Intérieur a demandé aux préfets d’intensifier les contrôles dans ce domaine et de faire preuve de la plus grande fermeté ». Et ce, tout au long de la période estivale.
« Une recrudescence des phénomènes de rodéos urbains est constatée au cours de la période estivale sur l’ensemble du territoire national, avec des conséquences qui peuvent s’avérer dramatiques », indique la préfecture.
En effet, ces roues arrières en motos, quads, et autres comportements transgressant le code de la route sont souvent dangereux pour les autres usagers. Plusieurs accidents ont déjà été déplorés dans la région, notamment à Toulouse. Depuis l’été 2018, la loi “renforçant la lutte contre les rodéos motorisés” expose les contrevenants à une peine d’emprisonnement d’un an, ainsi qu’à une amende de 15 000 euros.
La préfecture de Tarn-et-Garonne associe cette lutte contre les rodéos à celle contre le trafic de stupéfiants. « Ces opérations de contrôle permettent également de lutter contre les trafics et la consommation de stupéfiants à proximité des points de deal », assure-t-elle.
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