Dans le Tarn-et-Garonne, de nombreuses églises et lieux de cultes séculaires offrent un spectacle aussi insoupçonné que magnifique. Le Journal Toulousain vous propose d’en découvrir cinq d’entre elles, recommandées par l’office de tourisme du département.
D’un bleu somptueux, l’intérieur de l’église de l’Assomption et de Saint-Michel, à Verdun-sur-Garonne, marque instantanément les esprits. Les piliers richement décorés du bâtiment soutiennent cette voûte azur comme s’ils tenaient le ciel. Si la construction du bâtiment a débuté au XIIIe siècle, les peintures qui donnent au lieu cet aspect unique datent d’il y a moins de 200 ans. En effet, elles ont été réalisées en 1850, par l’abbé Jean-Baptiste Cheval, peintre cadurcien. De plus, les couleurs de l’église offrent un contraste saisissant, puisque l’extérieur est entièrement recouvert des briques roses typiques de la région.
Dans le village de Montpezat-de-Quercy, les trésors de la collégiale Saint-Martin se trouvent, encore une fois, à l’intérieur. Après quelques pas dans cet édifice religieux du XIVe siècle, quelques sublimes tapisseries se dressent en son chœur, s’offrant aux spectateurs curieux prêts à prendre connaissance des scènes présentées. Ces dernières illustrent des moments marquants de la vie de Saint-Martin. Elles ont été tissées pour l’église vers 1519-1524 et offertes par Jean IV, évêque de Montauban. Abîmées par les années, elles ont bénéficié d’une importante restauration en 2016. De plus, la manière dont cette sublime fresque se dresse fait penser à un décor de théâtre, dissimulé derrière des rideaux rouges.
À Larrazet, l’église Sainte-Marie-Madeleine renferme un trésor insoupçonné derrière sa façade gothique sobre, érigée entre 1500 et 1530. Son joyau ? Un retable baroque spectaculaire, sculpté en 1687 par Gaillard Bor, recouvrant un mur entier du sol à la voûte. Dès l’entrée, l’attention est captée par cette œuvre d’une finesse remarquable. Des sculptures immaculées dévoilent une scène vibrante où des angelots jouent parmi des grappes de raisin, symboles de vie et d’abondance. Au centre, Marie-Madeleine serre tendrement le Christ, offrant une image saisissante d’émotion et de grâce. Ce chef-d’œuvre confère à l’église une aura unique et intemporelle, sublimant son patrimoine.
Au cœur du village de Caylus, une œuvre atypique fait la renommée de la ville et de l’église Saint-Jean Baptiste. Bâti entre le XIVe et le XVIIe siècle, cet édifice accueille une sculpture de l’artiste Ossip Zadkine. L’artiste français, originaire de Biélorussie, est l’un des grands maîtres de la sculpture cubiste. En 1954, sa réalisation impressionnante d’un christ adapté à son style artistique a été installée dans l’église du village où il possédait une ferme. Taillée dans un tronc d’ormeau, cette œuvre aux membres et muscles disproportionnés a fait polémique, mais elle a aussi attiré de nombreux curieux.
Lieu de culte iconique de Moissac, l’Abbaye Saint-Pierre est inscrite au patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO depuis 1998, au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France. Pourtant, certains de ses secrets restent bien cachés. Par exemple, en empruntant une porte située avant l’autel, sur la gauche, les visiteurs peuvent tomber sur un vitrail du maître Marc Chagall, célèbre peintre et graveur du XXe siècle. Cette œuvre orangée met en scène la Révélation, soit la manière dont Dieu transmettait sa connaissance à Jésus-Christ.
Commentaires
Denis Desapiac le 01/04/2025 à 22:05
Super
Denis Desapiac le 01/04/2025 à 22:06
À voir absolument