Le réacteur numéro 1 de la centrale nucléaire de Golfech, dans le Tarn-et-Garonne, devait redémarrer au début de l’année 2023 à la suite de traitements effectués à cause de problèmes de corrosion. Mais il restera finalement à l’arrêt quelques mois de plus.
Le réacteur numéro 1 de la centrale nucléaire de Golfech, dans le département du Tarn-et-Garonne, est à l’arrêt depuis le début de l’année 2022, car des signes « de corrosion sur des portions de tuyauteries de circuits auxiliaires » ont été détectés, avait expliqué le fournisseur d’électricité EDF.
Le réacteur devait redémarrer au début de l’année 2023. Mais suite à la publication d’une note d’information sur son site, EDF annonce que cette remise en route prendra du retard. Une information confirmée auprès de l’AFP par le porte-parole du groupe, qui a annoncé ce lundi 19 décembre que cette partie de la centrale nucléaire du Tarn-et-Garonne ne pourra redémarrer qu’au mois de juin prochain.
Dans cette même note d’information, EDF a annoncé que des opérations de réparation vont être menées au cours de l’année 2023 sur 12 réacteurs de centrales nucléaires françaises, dont le réacteur numéro 2 de Golfech. L’entreprise déclare qu’elle « envisage de procéder », pour ces réacteurs, « au remplacement préventif complet des tuyauteries des lignes d’injection de sécurité dont les soudures pourraient être affectées par le phénomène de corrosion ».
Dans les colonnes de France Bleu, les équipes d’EDF ont indiqué qu’à ce jour, le calendrier prévoit l’arrêt de Golfech 1 jusqu’au 11 juin, et l’arrêt de Golfech 2 du 18 mars au 25 août 2023. Pendant près de trois mois, les deux réacteurs seront donc à l’arrêt en même temps. Mais aucune coupure de courant n’est pour l’instant prévue. Le délégué du Réseau de transport d’électricité (RTE) pour le Sud Ouest Erik Pharabod assure que si l’électricité vient à manquer, elle pourra être importée d’Espagne.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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