EDF est attaqué après un incident ayant conduit au rejet d’éléments radioactifs à la centrale nucléaire de Golfech en Tarn-et-Garonne.
Retour devant les tribunaux. Ce vendredi 1er avril, s’ouvre devant la cour d’appel de Bordeaux, le procès du rejet d’élément radioactif à la centrale nucléaire de Golfech en Tarn-et-Garonne. EDF est attaqué par des associations du réseau Sortir du nucléaire.
Les faits remontent au 16 octobre 2016. Ce jour-là, une cheminée de la centrale nucléaire de Golfech, rejette dans l’air des éléments radioactifs deux fois supérieur à la limite autorisée. « Au total, 136 milliards de becquerels ont été relâchés dans la nature, dont 78 milliards sur cette seule séquence de deux minutes », selon un communiqué du réseau Sortir du nucléaire. À l’époque, cet incident a été considéré comme “négligeable” par l’Autorité de sûreté nucléaire.
« Ce rejet non maîtrisé était la conséquence d’une série de dysfonctionnements : gaines de combustible nucléaire endommagées, mauvaise manipulation d’un dégazeur par un employé visiblement non formé, mauvaise surveillance, etc », indique Sortir du nucléaire.
En première instance, la compagnie d’énergie a été relaxée par le tribunal de police de Montauban. La cour d’appel de Toulouse a ensuite pris une décision similaire. Mais cette dernière a été cassée par la Cour de cassation en ce qui concerne les « dispositions ayant constaté l’absence de préjudice des parties civiles et les ayant déboutées de l’ensemble de leurs demandes indemnitaires ». Les parties ont été renvoyées vers la cour d’appel de Bordeaux pour une audience qui s’ouvre donc vendredi 1er avril.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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