Ce jeudi 7 mars, la préfecture du Tarn-et-Garonne confirme la présence d’un foyer de la maladie d’Aujeszky, dans le Nord-Ouest du département. Surnommée « pseudo-rage du porc », cette maladie virale est très contagieuse dans les élevages et souvent mortelle pour les suidés.
Vers une nouvelle épidémie dans les élevages de la région ? Ce jeudi 7 mars, la préfecture du Tarn-et-Garonne a alerté les éleveurs du département qu’un foyer de la maladie d’Aujeszky a été détecté. Cette dernière s’est déclarée au sein d’un élevage porcin situé dans le Nord-Ouest du département. Connue également sous le nom de « pseudo-rage du porc », cette maladie est « hautement contagieuse » selon les services de l’État qui prévient qu’elle « touche les suidés domestiques et sauvages (porcs et sangliers), et de façon accidentelle les carnivores et les ruminants. »
Si la maladie n’est pas transmissible à l’Homme, elle est très contagieuse chez les animaux. La préfecture explique : « Elle se transmet principalement par voie directe lors de contacts rapprochés entre porcs ou sangliers infectés. Elle peut aussi se transmettre par voie indirecte, entre élevages par aérosol, via du matériel contaminé, ou encore par ingestion d’aliments à base de viande de porcs infectés. »
Des signes cliniques permettent alors aux éleveurs de repérer les contaminations. La préfecture les détaille :
À noter que pour les autres espèces, telles que les chiens, chats, bovins, ovins, « les animaux contaminés présentent généralement des signes nerveux (démangeaisons démentielles) et/ou une forte fièvre. La mort intervient inexorablement en 2 à 3 jours. » Ainsi, toute suspicion doit être remontée auprès de la Direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations de Tarn-et-Garonne (DDETSPP). De plus, la préfecture a mis en place un arrêté limitant les mouvements des porcs sortant du département.
Gala Jacquin
Journaliste multimédia formée à l'ISJT, elle est notamment passée par La Voix du Midi Lauragais, 100 % Radio et L'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2023.
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