Dans un communiqué de presse en date du 17 mai, la préfecture de Tarn-et-Garonne, souhaite rappeler aux détenteurs d’armes la mise en place du Système d’information sur les armes (SIA). Pour les chasseurs ayant des difficultés pour s’inscrire, la préfecture propose un accompagnement dans les démarches.
Depuis le 8 février dernier, les chasseurs français ont l’obligation de créer leur compte sur le Système d’information sur les armes (SIA), qui acte la dématérialisation de toutes les démarches d’enregistrement des armes. À cette occasion, la préfète de Tarn-et-Garonne rappelle aux chasseurs de son département, qu’ils ont jusqu’au 1er juillet 2023 pour créer leur compte, mais souligne aussi que certains d’entre eux n’ont pas exemple pas d’équipement informatique pour effectuer la démarche, ou pas d’adresse email pour s’identifier.
La préfecture propose d’accompagner les chasseurs dans les démarches en cas de difficultés. Différents points d’accueil numérique de la préfecture et de la sous-préfecture de Castelsarrasin sont mobilisés. De plus, les armuriers, utilisant le SIA depuis octobre 2020 peuvent accompagner les détenteurs d’armes.
Le Système d’information sur les armes est venu remplacer l’application Agrippa. Ce nouvel outil de recensement se veut simplifié et totalement numérique. Le SIA vise aussi la simplification administrative. Le nouveau système inclut entre autres la vérification automatisée de la validité de certains documents (licence de tir, autorisation préalable de ou permis de chasser…), la suppression du récépissé de déclaration ou encore la génération automatique de la carte européenne d’armes. Le SIA s’étendra par la suite aux biathlètes, tireurs de ball-trap, aux armes héritées, aux tireurs sportifs et aux collectionneurs.
En février, la préfecture du Tarn-et-Garonne évoquait le chiffre de 5 millions de détenteurs d’armes déclarées en France. Le ministère de l’Intérieur, cité par France Info, évoquait quant à lui 5,4 millions d’armes déclarées sur l’application Agrippa.
Beilloin Quentin
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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