La préfecture du Tarn-et-Garonne durcit les restrictions d’eau sur la rivière de l’Aveyron en raison de la sécheresse. En effet, les fortes chaleurs de ces derniers jours ont été plus intenses que prévu.
Une fois de plus, la préfecture du Tarn-et-Garonne prend un arrêté face à la sécheresse. Si quelques jours plus tôt, de nouvelles mesures concernaient la rivière du Tarn, cette fois-ci, les services de l’État ont durci les restrictions sur l’Aveyron et ses affluents depuis le samedi 26 août. Cette décision est le résultat de conditions météorologiques défavorables. Comme l’indique la préfecture : « En raison de la canicule plus intense qu’estimée préalablement, le soutien d’étiage ne produit pas les effets escomptés sur l’axe Aveyron. »
Ainsi, depuis samedi, la nouvelle version de l’arrêté préfectoral de limitation est entrée en vigueur. Les prélèvements agricoles sont soumis à des interdictions variables selon les cours d’eau, allant de deux jours par semaine à une interdiction totale. L’ensemble de ces cours d’eau par niveau de restriction est détaillé sur le site de la préfecture.
Des rivières ont également été ajoutées à la liste des cours d’eau en crise. Ceux-ci font l’objet d’une interdiction totale des prélèvements d’eau. Les rivières concernées sont les suivantes :
Du côté des usages domestiques, les particuliers, les collectivités et les entreprises doivent respecter les limitations de prélèvements d’eau. Ainsi, sur l’ensemble des secteurs concernés par une alerte renforcée ou de crise (voir sur la carte ci-dessus), le remplissage des piscines des collectivités et des campings est interdit, sauf impératif sanitaire. À ces interdictions, s’ajoute celle du remplissage de plans d’eau d’agrément du 1er juin au 31 octobre.
La préfecture interdit aussi l’irrigation de potagers, de serres, de terrains de sport, de massifs fleuris ou de pelouses, ainsi que le lavage des véhicules notamment dans les zones en crise. Ces restrictions concernent les prélèvements d’eau depuis le milieu naturel, qu’il s’agisse des eaux superficielles ou souterraines, y compris les eaux issues des réseaux collectifs d’irrigation. Elles ne s’appliquent pas à l’utilisation de l’eau potable.
Gala Jacquin
Journaliste multimédia formée à l'ISJT, elle est notamment passée par La Voix du Midi Lauragais, 100 % Radio et L'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2023.
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