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Tarn-et-Garonne : un budget 2025 sous le signe de la rigueur

Héloïse Thépaut

14 février 2025 - 17:39

Le Conseil départemental du Tarn-et-Garonne vient de voter son budget primitif 2025 ce jeudi 13 février. Un budget qui donne la priorité à « la maîtrise des dépenses et de l’endettement » face au contexte budgétaire contraint.

Les élus de la collectivité étaient rassemblés en séance plénière ce jeudi 13 février pour voter le budget primitif 2025 © Département du Tarn-et-Garonne

« Chaque euro doit être utile et efficace », a rappelé Michel Weill, le président du Conseil départemental du Tarn-et-Garonne en séance plénière ce jeudi 13 février. À l’ordre du jour, le vote du budget primitif 2025. Celui-ci s’élève à 376,9 millions d’euros, dont 57,2 millions d’euros d’investissement et 319,7 millions d’euros de fonctionnement.

Le Département a effectivement voulu donner la priorité à « la maîtrise des dépenses et de l’endettement ». Et ce, « face à la baisse des recettes de l’État ». Pour rappel, le gouvernement Bayrou demande un effort de 2,2 milliards d’euros en 2025 aux collectivités pour réduire le déficit public. En conséquence, le Conseil départemental maintiendra « un soutien aux investissements », mais celui-ci sera « réduit cette année ».

Quels seront les investissements prioritaires du Tarn-et-Garonne ?

Parmi les investissements prévus : les travaux de voirie. Sur la période 2025-2026 pas moins de 63 opérations sur les routes départementales sont au programme. Quatre d’entre elles seront réalisées en régie par l’unité d’exploitation et travaux en régie pour un montant de 17,2 millions d’euros en autorisation de programme, comme l’indique la collectivité.

Le Département du Tarn-et-Garonne investira également pour l’éducation et plus particulièrement ses établissements scolaires. Ainsi, les travaux du gymnase du collège Simone Veil à Verdun-sur-Garonne devraient commencer au début de l’année 2026. Quant à l’extension des établissements de Montech et de Labastide-Saint-Pierre, le chantier va se poursuivre. Des investissements qui sont « essentiels pour offrir aux élèves des conditions d’apprentissage modernes et adaptées », estime la vice-présidente Dominique
Sardeing.