22 Février 2025
22 Février 2025
Ce vendredi 1er septembre, le préfet de Tarn-et-Garonne, Vincent Roberti, a inauguré la première Micro-Folie du département installée à Beaumont-de-Lomagne. Mais qu’est-ce donc ce nouveau projet ?
Une nouvelle installation mobile pour rendre la culture plus accessible. C’est le projet proposé par les Micro-Folies mises en place par le ministère de la Culture. Le dispositif a été imaginé par Didier Fusilier, président du Parc et de la Grande Halle de La Villette. Et la première a été inaugurée en janvier 2017 à Sevran-Beaudottes, en Seine-Saint-Denis.
Ainsi, les Micro-Folies sont des « musées numériques modulables, qui abritent, selon les besoins du lieu d’accueil, des espaces de création, de diffusion ou de rencontre. » Elles proposent alors des contenus gratuits venant des 12 établissements culturels nationaux fondateurs du projet : le Centre Pompidou, le Château de Versailles, la Cité de la Musique–Philharmonie de Paris, le Festival d’Avignon, l’Institut du monde arabe, le Louvre, le Musée national Picasso-Paris, le musée d’Orsay, le Musée du Quai Branly-Jacques Chirac, l’Opéra national de Paris, la Réunion des musées nationaux–Grand Palais, Universciences.
Le projet Micro-Folie s’organise également sous forme d’espaces culturels qui peuvent s’implanter dans une structure déjà existante ou être intégrés à un programme nouveau. Comme, par exemple, au sein des établissements scolaires (collèges, lycées, écoles…) le tout en associant les enseignants et potentiellement les parents d’élèves. Elles s’adaptent ainsi aux territoires et aux publics. À l’heure actuelle, 150 Micro-Folies sont actuellement ouvertes en France.
Parmi ces installations, une nouvelle Micro-Folie, mobile, vient de faire son apparition dans le Tarn-et-Garonne. Inauguré le vendredi 1er septembre dernier, le dispositif s’est installé à Beaumont-de-Lomagne grâce à la Ligue de l’enseignement. Le préfet rappelle son objectif : « Porter au-devant de tous cette culture en faisant tomber toutes les frontières géographiques, sociales, culturelles et symboliques, qui sont souvent les plus difficiles à franchir. »
L’État a par ailleurs financé le projet à hauteur de 80%, soit 37 978 euros. De son côté, la Ligue de l’enseignement a perçu une subvention municipale de 3 200 euros. Ainsi, les Tarn-et-garonnais pourront profiter de cette nouvelle infrastructure et en découvrir davantage sur la culture française.
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