Vingt-trois stations-service de Montauban et du Tarn-et-Garonne connaissent des difficultés d’approvisionnement en carburant depuis quelques jours. La préfecture décide donc d’interdire la vente d’essence dans des bidons.
« Des mesures d’urgence sont prises pour faire face à la rupture en carburant dans certaines stations-service », annonce la préfecture du Tarn-et-Garonne dans un communiqué mercredi 12 octobre.
En effet, 23 stations-service de Montauban et du Tarn-et-Garonne connaissent des difficultés d’approvisionnement en carburant depuis quelques jours. « Les services de l’État suivent la situation avec attention et constatent une sur consommation de carburant liée à la constitution de stockage de précaution », note la préfecture.
La préfète de Tarn-et-Garonne a donc décidé d’interdire la vente et l’achat de carburant dans des récipients transportables manuellement, comme des bidons, « pour éviter la constitution de sur-stocks de prudence et prévenir le risque de tensions dans les files d’attente pour accéder aux stations-services ».
La mesure s’applique depuis le 12 octobre 2022 à 7 heures jusqu’à nouvel ordre sur l’ensemble du département de Tarn-et-Garonne. « Par ailleurs, des mesures ont été prises pour assurer un accès prioritaire, dans certaines stations du département, aux services de secours et aux véhicules des forces de l’ordre pour ne pas compromettre les missions essentielles de ces services », précise la préfecture. Des mesures similaires s’appliquent en Haute-Garonne ou encore dans le Tarn.
Le bras de fer entre la direction de TotalEnergies et les salariés en grève dans les raffineries se poursuit. Le géant propose d’augmenter les salaires de son personnel français de 6%, en plus d’un bonus équivalant à un mois de salaires pour l’ensemble de ses salariés dans le monde. Mais la CGT exige une hausse de 10%.
Aussi, les grévistes de TotalEnergies ont refusé de reprendre les livraisons de carburant jeudi à 5 heures comme condition préalable à l’ouverture de négociations salariales demandée par la direction.
Du côté ExxonMobil, quatre salariés grévistes sont réquisitionnés par l’État. Le leader de la CGT, Philippe Martinez, qualifie cette décision de « scandaleuse ». Il a annoncé le dépôt d’un référé pour s’opposer à cette mesure.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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