En mai et juin dernier, le Tarn-et-Garonne a essuyé de violents orages, à plusieurs reprises, et les agriculteurs avaient subi de lourdes pertes. Pour les aider, l’État, le Département et la Région Occitanie ont mis en place un fonds d’urgence qui permettra un apport en trésorerie global de 2 millions d’euros.
En mai et juin dernier, l’Occitanie a essuyé de violents orages quasiment quotidiennement pendant plusieurs semaines. Dans le Tarn-et-Garonne, « 450 exploitations ont été touchées par les intempéries, soit environ 15% d’entre elles », recense la préfecture du département. « 16 000 hectares étaient concernés. Soit 11 000 hectares de grandes cultures, 2 100 de vergers, 1 100 de cultures légumières et 600 de vignes », détaille le Département. En grandes difficultés, manquant essentiellement de trésorerie, de nombreuses exploitations tirent la sonnette d’alarme.
Pour venir en aide aux agriculteurs, l’État, le Département et la Région Occitanie ont mis en place un fonds d’urgence exceptionnel. Ce lundi 30 octobre, les pouvoirs publics ont présenté aux représentants de la profession les modalités de cette aide que percevront les 200 exploitants les plus fragilisés. Au total, ce fonds d’urgence disposera de 2 millions d’euros visant à soulager les trésoreries des agriculteurs à la peine. La moitié de cette enveloppe ayant été apportée par l’État, 25% par le Département du Tarn-et-Garonne et 25% par la Région.
À ce fonds d’urgence, s’ajoute un soutien de 2,5 millions d’euros au titre des indemnités pour les pertes de fonds. Également, les agriculteurs pourront bénéficier de dégrèvements d’office de la taxe foncière sur les propriétés non bâties, représentant 1,2 million d’euros dans le Tarn-et-Garonne. Sans compter les indemnités pour pertes de récolte qui s’établissent dans le département entre 3,7 et 5,6 millions d’euros.
Malgré la satisfaction de voir que l’État a pris la mesure des dégâts subis, les agriculteurs regrettent qu’il ait fallu attendre quatre mois et une intervention appuyée des collectivités territoriales et du préfet pour débloquer la situation.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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